Hydrocarbures : le ministère insiste sur la revente du gaz butane aux prix homologuésSamedi 20 Mai 2017 - 17:30 Le directeur général des hydrocarbures, Serge Marie Aimé Ndéko, a demandé, le 18 mai à Brazzaville, aux commerçants revendeurs du gaz butane d’observer la réglemention des prix approuvés pour l’exercice de leur métier.
« Il s’agit des infractions contre la réglementation en vigueur, et quiconque prendra le risque de faire la surenchère sur les prix du gaz butane sera arrêté et condamné. Des services seront en mouvement afin de mettre la main sur les revendeurs véreux car nous avons reçu de fermes instructions des autorités pour faire respecter les prix homologués », a insisté Serge Marie Aimé Ndéko. Il a toutefois rappelé que, la pénurie constatée dans la distribution des produits pétroliers, au mois d’avril 2017, faisait suite à l’arrêt technique de la raffinerie. Soucieux des consommateurs, le ministère de tutelle avait soumis le problème au gouvernement qui lui avait autorisé d’importer et de mettre sur le marché local, le gaz butane. Mais malgré cela, l’Etat avait maintenu les prix de revente fixés par la réglementation. La revente du gaz butane et de tous les produits pétroliers est aussi assujettie à une autorisation signée du ministère des Hydrocarbures. Ainsi donc : « A partir du 1er juin 2017, tout revendeur du gaz butane non autorisé ne pourra plus être reçu par la société congolaise des gaz, de pétrole liquéfiés (GPL-SA) pour le chargement des bouteilles de gaz », a ajouté le directeur général des hydrocarbures. En outre, le directeur général des hydrocarbures a apporté des explications relatives à un point de vente du gaz butane. En effet, l’ouverture d’un point de vente du gaz butane requiert, la réalisation par la direction générale des hydrocarbures, d’une mission d’enquête d’utilité publique et le paiement des frais d’obtention qui, sont fixés en fonction de la capacité de stockage du demandeur. Pour leur part, les revendeurs réguliers ont évoqué la concurrence déloyale du marché du gaz butane. « Il y a des personnes incontrôlées qui achètent auprès de nous qui sommes accrédités et revendent à des prix exorbitants. Il faut commencer à contrôler ceux-là », a déploré un grossiste. Les revendeurs sollicitent également que soit revue au rabais le montant de paiement de l’agrément (autorisation de revente du gaz butane) auprès du ministère des hydrocarbures.
Point de vente du gaz butane Au cours de cette séance de mise au point, des restrictions rigoureuses sur la création d’un point de vente du gaz butane ont aussi été rappelées aux revendeurs. Ces derniers ont l’obligation de les intérioriser pour des besoins techniques, sécuritaires et environnementaux. Un point de vente du gaz butane obéit aussi à plusieurs caractéristiques. Il doit notamment être situé dans un environnement aéré, couvert et muni d’un espace d’aération pour évacuer les fuites éventuelles de gaz, l’espace d’aération par bouteille doit être d’environ 25 centimètres carrés de surface et d’au moins deux mètres du sol et des allées de circulation entre bouteilles doivent être prévues. Le point de vente du gaz butane doit être implanté sur une distance de trois mètres par rapport aux habitations et disposer d’au moins deux extincteurs disponibles en bon état et enfin de plaques signalétiques de défenses de fumer. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :1-Face aux micros, directeur général des hydrocarbures, Serge Marie Aimé Ndéko (adiac)
2-Une vue partielle des participants à la réunion (adiac) Notification:Non |