LE MONDE EN BREF

France. Le nouveau chef de l’État français Emmanuel Macron se rendra jeudi ou vendredi auprès des troupes françaises au Mali. Emmanuel Macron avait annoncé dès son élection qu'il effectuerait rapidement une visite auprès des troupes françaises engagées sur une opération extérieure. Emmanuel Macron, qui a remonté l'avenue des Champs-Élysées dimanche après la passation de pouvoirs à bord d'un véhicule militaire, s'était aussi rendu auprès de soldats grièvement blessés à l'hôpital militaire Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). Il s'était notamment entretenu avec deux soldats blessés au Mali. La force Barkhane mobilise 4.000 soldats français sur cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie). Elle a pour mission d'appuyer les forces armées des pays partenaires dans leur lutte contre les groupes jihadistes et de "favoriser une appropriation africaine de la gestion des crises". Les jihadistes ont été en grande partie chassés du nord du Mali avec l'intervention française Serval en 2013. Mais des zones entières du pays échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.

Seoul - Pyongyang a affirmé que son nouveau type de missile testé dimanche, qui semble avoir une portée sans précédent, pouvait transporter une puissante tête nucléaire. Le Conseil de sécurité de l'ONU a fermement condamné le dernier tir de missile de Pyongyang, "une menace pour la paix et la sécurité" promettant une réponse forte, y compris des sanctions, contre le programme nucléaire nord-coréen. Le président russe Vladimir Poutine a pour sa part qualifié de "contre-productif et dangereux" le tir de missile nord-coréen, mais il a également appelé à arrêter d'"intimider la Corée du Nord" et prôné une solution pacifique.

Cyberattaque - Le spectre du "cyberchaos" redouté après la cyberattaque mondiale semblait s'éloigner à mesure que s'organisait la riposte dans les quelque 150 pays touchés par cette offensive sans précédent dont les effets perduraient, malgré tout, d'un bout à l'autre de la planète. Des chercheurs en sécurité informatique ont indiqué avoir découvert un lien potentiel entre la Corée du Nord et la cyberattaque mondiale.

Berlin - La chancelière Angela Merkel et Emmanuel Macron se sont dit ouverts, si nécessaire, à l'idée d'un changement des traités pour réformer l'Europe en crise face à la montée des populismes.

Washington. Le président américain Donald Trump était de nouveau dans la tourmente lundi soir, accusé d'avoir divulgué des informations classifiées au chef de la diplomatie russe, et la Maison Blanche tentait d'éteindre l'incendie tout en restant évasive sur le fond. Donald Trump n'a jamais évoqué "des méthodes de renseignement" ou "des sources" lors de ses échanges dans le Bureau ovale avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a affirmé la Maison Blanche.

Syrie. Le régime syrien est sur le point de rétablir son autorité sur la totalité de Damas après six ans de guerre qui ont causé des destructions dans des quartiers périphériques et des mouvements de population. Des raids menés par la coalition internationale conduite par Washington contre la ville de Boukamal, fief syrien du groupe Etat islamique (EI) près de la frontière irakienne, ont tué au moins 30 civils dont 11 enfants. Le régime syrien a recours à un "crématorium" dans le complexe pénitentiaire de Saidnaya, au nord de Damas, servant à détruire les restes de milliers de prisonniers assassinés ces dernières années, ont accusé les Etats-Unis.

Yemen - L'épidémie de choléra qui sévit au Yémen en guerre a tué 184 personnes ces dernières semaines avec 11.000 autres cas suspects signalés dans le pays, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Côte d'Ivoire. Un accord aurait été trouvé avec les soldats mutinés depuis vendredi, a annoncé à la télévision nationale le ministre de la Défense ivoirien Alain-Richard Donwahi, sans donner les détails de cet accord.