Maurice Itous-Ibara : « Nous comptons produire des moteurs qui consomment plus de pollution...»

Dimanche 14 Mai 2017 - 9:14

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Après la publication de « Biologie magnétique », le chercheur congolais vient de publier  « Physique à Magnons ». Dans cet ouvrage, le Dr Maurice Itous-Ibara, parle de sa formule (Magn= NmV²) qui permettra de révolutionner la science. Dans une interview exclusive accordée aux Dépêches de Brazzaville, il parle du bien-fondé de cette recherche visant à créer des automobiles sans moteurs.  

Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire « Physique à Magnons » ?

Maurice Itous-Ibara (MII). Nous sommes africains et devons faire des recherches, c’est donc cet  esprit qui m’a poussé à creuser, à bêcher pour frayer un nouveau chemin dans le monde de la physique, ce que nous appelons  « physique à Magnons » qui s’occupe essentiellement des particules vitales et des atomes vitaux. Sachant que la physique est expérimentale, nous avons des grands projets à réaliser dans le cadre de la « physique à Magnons », par exemple les nouvelles versions dans la technologie, telles que des voitures sans moteurs, des voitures magnétiques. Ces moteurs magnétiques ont un rôle particulier : ce sont des grands consommateurs des pollutions. Car, ce que nous vivons aujourd’hui, c’est presqu’un suicide dans la technologie. Par exemple, passer minuit avec un groupe électrogène c’est chercher la mort. Les moteurs aujourd’hui contribuent beaucoup aux changements climatiques avec les effets de serre. Nous comptons produire des moteurs qui font le contraire en consommant plus de pollution que de produire des gaz. Tous les moteurs électriques devraient être remplacés par les moteurs magnétiques. Il y aura ainsi une nouvelle version de l’automobile avec des moteurs magnétiques.

LDB : Lorsque vous parlez d’automobiles vous ne faites allusion qu’aux voitures ou à toutes sortes d’automobiles ?

MII.  Nous voyons des voitures, des trains à grande vitesse, des avions, des fuseaux magnétiques. Tous ces automobiles devront avoir des moteurs magnétiques. Même dans le monde de l’or noir, le magnétique permet de créer le pétrole. Bien qu’il soit une denrée périssable, mais avec, plus d’imagination et beaucoup de créations on peut arriver à fabriquer du pétrole au laboratoire. Nous avons des formules qui sont déjà publiées dans notre livre « Physique à Magnons », il ne reste qu’à appliquer. La magnétique a pour formule (Magn= NmV²). Cette application permettra de révolutionner la science aujourd’hui. 

LDB : De plus en plus on parle de la pollution avec le réchauffement climatique ; la physique à magnons, peut-elle être une solution à ce problème ?

MII : C’est vrai qu'aujourd’hui le problème des pollutions est à la Une. Mais la solution est dans le magnétisme qui est une force au quadruple de l’énergie et peut détruire des énergies vicieuses telles que le gaz carbonique, l’effet de serre. Le magnétisme est le plus grand consommateur des pollutions. Si bien que fabriquer des engins avec des magnétiques, c’est en quelque sorte régénérer la vie. Le magnétisme vital est une vie de plus.

 

LDB : Comment entrevoyez-vous promouvoir cette science ( la physique à Magnons) à travers le monde ?

MII : Nous avons un laboratoire à l’Académie des sciences et des arts de Brazzaville qui va faire des exploits. Nous sommes en train de travailler, de rechercher pour créer des nouvelles versions des scanners, d’ordinateurs. A travers notre laboratoire nous comptons aller dans l’expérience. Nos réalisations seront le meilleur moment de faire notre promotion au lieu d’aller de villes en villes. Entre temps nous savons qu’un pays comme les Etats Unis à un PIB qui fonctionne à 60% par la physique antique, alors qu’aujourd’hui, nous démontrons que la physique à Magnons à quelque chose de plus que la physique antique. Je crois que les Américains ne seront peut-être pas les derniers à être sensibles sur cette recherche. Donc nous préférons parler à travers les publications et les expériences pour faire notre promotion.

LDB : Quelle est l’importance de la « physique à Magnons » dans l’économie du Congo ?

MII : Cette science occupe une place primordiale dans l’économie du Congo, parce qu’il n’y a pas que les richesses d’un pays qui peuvent faire la force de  son économie, mais  plutôt son savoir.  La France n’a pas de pétrole, même pas une goutte de fer dans la terre, mais en appliquant l’économie du savoir, ce pays a fait de l’artisanat le cœur de son économie. Les Etats-Unis par exemple ont du pétrole, mais ne vivent pas de ce pétrole aujourd’hui au détriment de l’économie du savoir en utilisant la physique antique qui fait fonctionner à 60% l’économie américaine. En physique à Magnons, le fait d’innover dans la technologie, c’est ça qui permettra de nous faire intégrer dans l’économie du savoir. Et c’est elle qui permet d’augmenter les PIB comme dans les autres pays. 

LDB : Un mot de la fin …

MII. Nous, physiciens, chimistes, biologistes et tous ceux qui sont dans la recherche fondamentale et appliquée dans le cadre des sciences exactes, devons nous rassembler. Aujourd’hui, on parle de la Nasa, elle n’est pas née du néant. C’est le président Kennedy qui avait invité les physiciens, les chimistes à se retrouver pour voir s’ils peuvent aller au ciel. Ils ont accepté, sauf qu’ils leur manquait de l’argent, et le président Kennedy le leur en avait donné. Aujourd’hui la Nasa est née, les Américains vont au ciel, pourquoi pas nous ? La « physique à Magnons » qui est notre label est déjà là, à nous de nous rassembler. Allons donc à la recherche. Il n’y a pas que des physiciens, tous chercheurs de tout bord peuvent s’intéresser pour apporter la pierre à l’édifice pour que le Congo soit un pays de la biologie, un pays de la physique, un pays qui soit un réceptacle de la science.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo : le chercheur Maurice Itous-Ibara, également commandant des FAC

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