Revendications sociales : la CSC transmet un nouveau cahier de charges au gouvernement

Mardi 2 Mai 2017 - 18:30

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La Confédération syndicale congolaise (CSC) a brandi, le 1er mai à Brazzaville, à l’occasion de la fête des travailleurs, un nouveau cahier de charges au gouvernement comprenant onze points, tout en reconnaissant la morosité de l’économie nationale

Les revendications sociales de la CSC portent, entre autres, sur la publication du nouveau code de travail et du statut général de la Fonction publique. Cette centrale syndicale réclame également l’harmonisation des montants des allocations familiales entre les enfants des travailleurs régis par le code du travail et ceux des agents de l’Etat. Elle demande aussi la réduction du poids fiscal sur les salaires, qui menace le pouvoir d’achats des travailleurs et des fonctionnaires.

Les plaintes de ce syndicat s’étendent aussi sur le paiement des droits des ex-travailleurs des entreprises liquidées ainsi que la résolution définitive de la situation des ex-travailleurs de l’Office national des postes et télécommunications (ONPT). La CSC plaide, par ailleurs, pour la résorption du déficit des enseignants dans le système éducatif et l’apurement définitif des rappels de soldes d’activités des enseignants.

Pour garantir la bonne vie au moment de la vieillesse, la CSC demande au gouvernent d’octroyer la subvention d’équilibre aux caisses sociales de retraite en vue du paiement à la date échue des pensions des retraités. Elle veut aussi que l’Etat assainisse la dette de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) afin de permettre à ces structures de payer les arriérés de pensions.  La CSC sollicite l’indexation des pensions de retraite au coût de la vie et souhaite l’aboutissement de la réforme de l’Etat dont l’assainissement du fichier de la Fonction publique.

« Cette année, la fête du 1er mai est célébrée dans l’austérité, au regard de la morosité économique de notre pays marquée par la récession », a souligné le secrétaire général de la CSC, Daniel Mongo, ajoutant que : « l’incompréhension née de la crise actuelle ne nous permet pas de revendiquer avec aisance les nombreuses victoires obtenues ».

Parmi les victoires obtenues, il a rappelé le relèvement du point d’indice des salaires des agents de l’Etat de 200 à 300, le déblocage des effets financiers dus aux avancements et autres promotions. Aux nombres de ces réussites, la CSC a cité aussi la révision à l’avantage des travailleurs des conventions collectives de certaines entreprises privées, la tenue régulière par les ministères des commissions administratives paritaires, le paiement des rappels de soldes d’activités des enseignants et le dénouement imminent du projet du statut particulier des personnels de l’éducation nationale.

Face à la crise, la CSC demande aux travailleurs de « faire preuve de dévouement, d’esprit d’initiative et de responsabilité sur les lieux de travail ».  Daniel Mongo a, enfin, déploré l’absentéisme, la paresse, le laxisme, le gaspillage, le détournement et le non-respect des heures de travail qui sont, d’après lui, : « des attitudes et comportements négatifs à bannir ».

Ainsi donc, la CSC demande au gouvernement de : créer des conditions pour un développement inclusif et la bonne gouvernance ; renforcer les contrôles dans les lieux de travail ; procéder à l’émulation en vue de susciter la compétitivité et la productivité.

Fortuné Ibara

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