Fête du 1er Mai : la CSTC demande la convocation du comité national du dialogue social

Mardi 2 Mai 2017 - 17:27

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La célébration de la fête des travailleurs le 1er mai à Brazzaville a   donné l’occasion à la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) d’interpeller le gouvernement sur l'urgence de  convoquer le comité national du dialogue social, nouveau cadre de concertation en vue de débattre des nombreux dossiers en attente de solutions.

Dans une déclaration rendue publique à cet effet, la CSTC a, par la voix de son président, Elault Bello Bellard, rappelé que, tout en étant sur la voie conduisant au mieux-être des travailleurs congolais par des moyens et procédés syndicaux, la CSTC a pour armes, la concertation, le dialogue, le consensus et tout ce qui concoure à trouver des solutions plausibles là où il y a des divergences pour le seul intérêt de l’organisation et de ses adhérents.

« C’est pour cela que, notre collaboration avec le gouvernement de la République est relative au respect incontestable de ces principes », a-t-il dit.

Parmi ces dossiers en attente de solutions a fait savoir le président de la CSTC, il y a la question sur le disfonctionnement de l'actuelle grille des salaires qui reste à corriger, la tenue des commissions administratives paritaires, dans les meilleurs délais, dans certains ministères, le traitement diligent de l’harmonisation des textes des enseignants et le paiement des rappels des soldes d’activités.

La prise des textes fixant et finalisant les indemnités de fonction et de déplacements des agents de la fonction publique telles que prévues par le protocole d’accord d’Août 2013 et enfin l’automatisation et le paiement régulier des pensions de la retraite à la Caisse de retraite des fonctionnaires.

Par ailleurs, a renchéri Elault Bello Bellard, les notes circulaires numéros 074 et 075 relatives à la suspension jusqu’à nouvel ordre de la saisie à la solde, de différentes situations administratives des travailleurs, publiées conjointement par les ministères des Finances et de la Fonction publique ne sont pas de nature à consolider la paix sociale.

La CSTC a également rappelé au Premier ministre et à son gouvernement que, le paiement irrégulier voire parcellaire des salaires des agents de l’Etat, est une ligne à ne pas franchir. « La CSTC y veillera », a-t-il signifié.

Abordant la question du secteur privé, la CSTC a fait savoir qu’elle se battra pour arrêter les débordements liés à une multitude des dossiers de certaines sociétés victimes des érosions des budgets d’exercice, mais dont les licenciements abusifs des travailleurs est dû à l’excès des employeurs ou  aux comportements rétrogrades et étranges de certains responsables des administrations publiques immatures, sans probité en charge des problèmes des travailleurs.

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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