Insertion sociale : près de 5 000 jeunes de Djiri sélectionnés pour une formation aux petits métiersMardi 2 Mai 2017 - 13:43 Le président du Conseil national de la jeunesse (CNJ-Congo), Bersol Exaucé Ngambili Ibam, qui a lancé cette série de formations le 29 avril à Massengo, dans le 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri, entend élargir son action dans les autres quartiers et départements du pays Dans l’optique de lutter contre le grand banditisme, l’oisiveté et autres antivaleurs, près de 5 000 jeunes de Djiri bénéficieront des formations aux petits métiers. Il s’agit, entre autres, de la couture, coupe-couture, coiffure, maçonnerie, menuiserie, plomberie, conduite auto, caméra (montage vidéos), sérigraphie. Certains apprendront la langue anglaise. À la fin de cette série de formations qui s’étalera sur une longue période, les apprenants recevront des certificats. Le but étant de permettre aux bénéficiaires de créer leurs propres entreprises et de devenir autonomes. Selon Bersol Exaucé Ngambili Ibam, cette initiative résulte d’un constat. « La plupart du temps nous décrions le fait que la jeunesse congolaise n’est pas formée, elle n’a pas une qualification. Je crois que c’est d’ailleurs ce qui motivait le président de la République à mettre au cœur de son projet de société, la formation qualifiante », a-t-il dit. S’inscrivant dans la même lignée, le président du CNJ s’est engagé à appuyer et accompagner les jeunes congolais dont la plupart sont des décrochés scolaires qui ne croient plus en leur avenir, à se faire former. Cela conformément à l’objectif premier qu’il s’est assigné : rendre les jeunes autonomes, indépendants économiquement. « Il faudrait que le jeune ait la capacité de se chercher et de se trouver. Ce qui va de facto nous permettre de lutter contre la violence en milieu juvénile parce que la plupart des jeunes se livrent aux actes de banditisme puisqu’ils n’ont pas d’issue, puisqu’ils sont oisifs, ils n’ont rien à faire et n’ont pas de formation, de travail », a-t-il poursuivi. Cette série de formations visent également à mettre les jeunes à l’abri de la manipulation politique. Il a, par exemple, cité l’achat des consciences qui a des répercussions si la jeunesse n’est pas autonome. Interrogé si cette action se cache derrière des ambitions politiques, le président du CNJ-Congo a indiqué que cela est la conséquence des descentes qu’il avait organisées à Djambala, Ngo et Djiri 2. « Cette formation n’a rien avoir de la politique, il ne s’agit pas de la précampagne, nous voulons tout simplement investir dans le capital humain, accompagner nos amis jeunes. Je crois que cela s’inscrit dans la ligne droite de nos missions en tant que président du CNJ », a-t-il précisé. Pour la concrétisation de ce projet, Bersol Exaucé Ngambili Ibam compte sur des partenaires que sont : les chefs d’entreprises, les responsables d’ateliers ainsi que d’autres bienfaiteurs qui seront les bienvenus. En prélude du lancement de cette série de formations, plus de 1000 jeunes et femmes du quartier Jacques Opangault avaient participé le 15 avril à une marche citoyenne dénommée « Elonga ». L’objectif était d’inciter les jeunes à entreprendre des projets. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Bersol Exaucé Ngambili Ibam entouré des jeunes de Djiri ; crédit photo DR Notification:Non |