Conseil des droits de l’Homme : le Congo évoque à Genève les atouts de sa ConstitutionSamedi 4 Mars 2017 - 17:30 La trente-quatrième session ordinaire du Conseil des droits de l’Homme débuté le 27 février, se poursuivra jusqu’au 24 mars à Genève, en Suisse. La rencontre, placée sur le thème : « La contribution des droits de l’Homme à la consolidation de la paix grâce au dialogue et à la coopération internationale », s’est ouverte en présence du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Cette session annuelle a pour enjeu de faire l’état des lieux de la situation des droits humains dans le monde. Une occasion qui a permis au ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, de faire une déclaration dans laquelle il a évoqué le respect des droits de l’Homme au Congo, tels que prônés par la loi fondamentale du pays. « La Constitution congolaise a clairement fait le choix de la démocratie pluraliste comme centre de valeurs devant orienter le développement du pays et stimuler son épanouissement moral, culturel et matériel », a déclaré le chef de la diplomatie congolaise. Il a indiqué que ce texte institutionnalise le dialogue et la palabre à travers la création d’instances authentiques comme le Conseil national du dialogue consultatif de la société civile, le Conseil de l’organisation non gouvernementale, le Conseil des femmes et le Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap et de la jeunesse. « A ces innovations, s’ajoute notamment l’abolition irréversible de la peine de mort », a précisé le ministre Jean-Claude Gakosso. En matière de promotion de la paix sur le plan national, le chef de la délégation congolaise s’est félicité de ce que son pays a pris « une batterie de dispositions internes » pour maintenir un climat de concorde nationale. Ces dispositions privilégient le dialogue, la démocratie participative comme moyen de « promotion du vivre-ensemble et de renforcement de la démocratie », a souligné Jean-Claude Gakosso. Plusieurs sous-thèmes sont au menu des travaux : les changements climatiques et droits de l’enfant, l’accès aux médicaments, les droits des personnes handicapées, la mortalité maternelle, ainsi que le profilage racial et l’incitation à la haine, y compris dans le contexte de la migration. Signalons que comme à l’accoutumée, l’actualité internationale aura un impact significatif sur les débats qui sont programmés. Il s’agira de se pencher, entre autres, sur la crise libyenne ainsi que les migrations et leurs conséquences sur les droits de l’Homme. Les dirigeants des 47 pays membres du Conseil des droits de l’Homme dont le Congo, qui préside cette instance, ont au cours de la table ronde biennale de haut niveau, planché sur la question controversée de la peine de mort. En marge des travaux, le ministre des Affaires étrangères s’est entretenu avec son homologue espagnol, Alfonso Dastis. Les deux personnalités ont passé en revue les questions liées au renforcement de la coopération entre le Congo et l’Espagne.
Nestor N’Gampoula
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