Lutte contre le chômage : la Banque mondiale poursuit son appui à la formation professionnelle des jeunesMardi 18 Octobre 2016 - 20:37 Le représentant résident de la Banque Mondiale au Congo, Djibrilla Issa, a assuré le 17 octobre, d’accompagner les efforts du gouvernement dans la formation professionnelle des jeunes dans divers métiers tels que la mécanique, la coiffure, la couture, la soudure et la menuiserie Djibrilla Issa l’a fait savoir lors de sa descente accompagnée de l’équipe du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) dans les différents centres de formations des apprenants à Brazzaville. Les ateliers visités ont été notamment la soudure Bouka Fils à Makélékélé, couture Buig Nabi, la mécanique automobile : gaz service à Ouenzé ainsi que l’Institut de coiffure Alicha à Moungali. L’objectif a été, explique-t-il, de constater et de discuter avec les bénéficiaires afin de s’ouvrir au public pour des critiques en vue d’une amélioration régulière. Autre objectif : savoir comment se déroule la formation dans les différents sites de formation du PDCE. Sur le terrain, Djibrilla Issa a appris connaissance des souhaits divers de chaque apprenant. Pour les uns, ils aimeraient se prendre en charge après la formation. Tandis que pour les autres, ils sont encore à six ou huit mois de formation, et aimeraient acquérir encore des connaissances auprès des maitres artisans. A cet effet, le représentant résident de la Banque mondiale, a rappelé que la formation professionnelle, l’employabilité et qualité sont des aspects qui sont très importants pour la réduction de la pauvreté. Elles permettent d’avoir une connaissance et surtout de se prendre en charge. En ce qui concerne le projet, souligne-t-il, 1.500 apprenants sont en formation sur un effectif de 15.000 mille jeunes prévus par le projet. « L’effectif prévu n’est pas encore suffisant et nous avons compris que le gouvernement veut passer à l’échelle. La Banque mondiale en tant que partenaire est disposé à accompagner les efforts du Congo pour former encore plus de jeunes dans les métiers qui sont divers : mécanique, coiffure, couture, soudure, menuiserie si nous voulions une croissance partagée par tous », a-t-il indiqué. Rappelons que le projet de développement des compétences pour l’employabilité est un projet cofinancé entre la Banque mondiale et le gouvernement congolais. Il a pour objectif de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entreprenariat pour les jeunes vulnérables vivant dans les zones urbaines afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail et leur revenu. Le projet s’exécute dans deux villes Brazzaville et Pointe-Noire. Il comprend deux composantes : la composante 1 et 2. La première est orientée à la formation professionnelle, l’insertion professionnelle et appui à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables et les micros entrepreneurs et à la formation basée sur l’alphabétisation fonctionnelle et l’apprentissage pour les jeunes adolescents déscolarisés. La deuxième composante par contre concerne le renforcement des capacités techniques, de planification de mise en œuvre, de suivi d’évaluation du ministère de l’enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi.
Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :Djibrilla Issa dans l'atelier de mécanique automobile (crédit-adiac) Notification:Non |