Santé : la Suisse accueille le premier « Novartis Africa Day »Jeudi 5 Décembre 2013 - 13:54 Les cadres dirigeants de Novartis se réunissent ce jeudi 5 décembre Bâle, à la faveur du premier « Novartis Africa Day ». L’activité s’inscrit dans le cadre de la promotion des objectifs de Novartis (NVS) visant à proposer des solutions thérapeutiques innovantes destinées à répondre aux besoins en constante évolution des patients et des populations Selon un communiqué, les participants vont passer en revue « le travail mené par l’entreprise en Afrique, notamment l’activité commerciale croissante, les approches innovantes visant à étendre l’accès à des médicaments abordables et de haute qualité, le développement des talents au niveau local et la “Malaria Initiative” de Novartis ». Le « Novartis Africa Day » est donc une opportunité pour mettre en lumière les initiatives de l’entreprise pour étendre l’accès aux soins de santé. Novartis déploie diverses activités sur le continent africain, avec pour objectif d’y devenir l’entreprise leader dans le domaine de la santé. La société propose un portefeuille diversifié de produits susceptibles de satisfaire au mieux les besoins des patients et des populations : médicaments novateurs, soins ophtalmiques, médicaments génériques peu coûteux, vaccins, instruments de diagnostic, produits de santé en vente libre et produits vétérinaires. Novartis est le seul groupe international à occuper une position de leader dans ces domaines. « Novartis adopte une approche axée sur les résultats en se focalisant, au-delà des solutions thérapeutiques, sur les nouvelles technologies, les nouveaux modèles commerciaux, l’éducation et la formation », souligne Joseph Jimenez, Chief Executive Officer de Novartis, qui ouvrira la manifestation. « Le continent supporte de plus en plus le double fardeau sanitaire des maladies transmissibles et non transmissibles et, dans ce contexte, nous sommes convaincus de pouvoir faire la différence en améliorant la vie à l’heure où la demande de soins de santé augmente. » Des experts estiment que les difficultés de l’Afrique en matière de soins de santé sont aggravées par le développement des maladies non transmissibles, qui place le continent face à un double défi. Pour tenter de remédier à cette situation, Novartis met en œuvre des modèles commerciaux innovants en s’appuyant sur de nouvelles technologies et en développant l’éducation et la formation en matière de soins de santé. L’entreprise espère que les pays africains, où l’on anticipe une augmentation substantielle de la classe moyenne, devraient constituer le prochain marché à forte croissance. L’Afrique se heurte à d’immenses difficultés dans ses efforts pour fournir des soins de santé adéquats à sa population. Elle abrite un septième de la population mondiale et supporte un quart du fardeau mondial des maladies. Malheureusement, on n’y trouve que 2% du nombre mondial de médecins et les dépenses de santé représentent moins de 1% des dépenses de santé mondiale. L’espérance de vie est inférieure de quinze ans à la moyenne mondiale. Le continent est aussi à un tournant dans la mesure où il commence à être confronté à un double fardeau sanitaire : d’une part, les maladies transmissibles comme la malaria, fléau historique en Afrique, et d’autre part, les maladies non transmissibles comme le diabète, qui se développent en raison des changements de style de vie. Les faibles niveaux de sensibilisation à la maladie, les infrastructures obsolètes et le manque de réseaux de distribution viennent encore accentuer les problèmes. Parmi les programmes qui seront évoqués dans le cadre de ce premier Novartis Africa Day figurent les « Health Shops » de Sandoz en Zambie, la « Malaria Initiative » de Novartis et « SMS for Life ». Les « Health Shops » de Sandoz peuvent potentiellement toucher plus de 2,5 millions de patients sur les quatre prochaines années. Dans le cadre de sa « Malaria Initiative », Novartis a fourni à prix coûtant plus de six cents millions de traitements antipaludiques dans plus de soixante pays où la malaria est endémique. Enfin, s’agissant de ces mêmes traitements, « SMS for Life » a réduit les temps d’attente de trois mois à quelques jours dans trois districts de Tanzanie, où les ruptures de stock sont passées de 79% à moins de 26%. Nestor N'Gampoula |