Braconnage : deux présumés trafiquants d’ivoires sculptés arrêtés à Pointe-Noire

Selon le communiqué de presse du PALF, le premier présumé braconnier de nationalité congolaise de la RDC vit à la frontière Congo-cabinda. Il serait très connecté. Juste après son arrestation avec environ 160 pièces d’ivoires sculptés (colliers, bijoux, peignes), ce prévenu a révélé aux agents de la Brigade de recherche de la gendarmerie qu’il faisait partie d’un réseau qui opère entre le Congo, l’Angola et la République démocratique du Congo (RDC).

Ces révélations ont permis à la gendarmerie de mettre la main sur l’un de ses complices, un sujet de la République du Congo. Le rôle de ce dernier dans ce réseau serait de commander les ivoires, les sculpter pour enfin chercher à les revendre. Ce sujet congolais interpellé a été déjà arrêté pour les mêmes faits en 2014. Une perquisition a été faite à son domicile par les agents de la gendarmerie où une trentaine de pièces d'ivoires sculptés et une paire de lunettes de protection que les sculpteurs utilisent ont été retrouvées. Les deux présumés trafiquants d’ivoires sculptés devront répondre de leurs actes. Ils risquent des peines de plus de 5 ans d’emprisonnement ferme.

La direction départementale du ministère de l’Economie forestière de Pointe-Noire est en alerte et les agents de la force publique comptent arrêter tous les complices impliqués dans cette affaire afin de mettre fin à cette délinquance faunique.