Planification familiale : lancement de l’application orange cycle M

Le lancement de cette application a eu lieu jeudi à l’hôtel Sultani en présence du directeur adjoint au cabinet du ministre de la Santé publique, Deogratias Kashongwe, de la directrice du PNSR, Marie Thérèse Kyungu,  et du secrétaire général de l’entreprise Orange. Selon les explications du concepteur de cette application, pour bénéficier de ce service, il faut avoir un téléphone androïd afin de télécharger l’application collier du cycle à partir du Google Play  ou encore entrer au menu  message de son téléphone  en tapant 454555∦ ou envoyez ‘’cycle ‘’ par sms au 454555 pour connaître  comment fonctionne son cycle mensuel. Une fois entré dans cette application, la personne devra répondre à une série de questions pour voir sa demande  être validée.

 L’application Orange cycle M  ne convient pas aux personnes ayant un cycle menstruel irrégulier ou se trouvant  en période d’allaitement. Celles-ci devraient consulter un professionnel de santé pour bénéficier d’un conseil médical personnalisé.  Ce service, explique le secrétaire général d'Orange, est gratuit et un abonné tigo peut aussi bénéficier de ce service parce que les deux entreprises ont été fusionnées.

 À travers ce projet, indique le secrétaire général d'Orange, nous voulons apporter notre contribution  à la réalisation du plan national stratégique  de la planification familiale,  améliorer la vie des femmes  et témoigner notre générosité  aux utilisateurs du réseau Orange.

Le directeur adjoint du cabinet du ministre de la Santé publique a fait savoir que  le ministère de la Santé publique s’engage à soutenir ce projet  et encourage d’autres partenaires du secteur privé à contribuer aussi à la mise en œuvre du Plan stratégique national de planification familiale à vision multisectorielle.

La matérialisation de ce projet, laisse entendre pour sa part la directrice  du PNSR,  est l’aboutissement  d’un long processus et d’une bonne expérience de partenariat public-privé.  Après plusieurs séances  de travail et réunions d’harmonisation sur l’intérêt et la faisabilité du projet, le PNSR estime que la mise en œuvre de ce projet va contribuer à la création de la demande des produits et services de planification familiale et, par conséquent, à l’augmentation de la prévalence contraceptive.