Développement durable : une table ronde consacrée à la gestion du secteur forestier

Cette session à laquelle participent les représentants des organes du système des Nations unies, les directeurs généraux des sociétés forestières ainsi que les partenaires de la Conservation est organisée du 6 au 7 octobre, à Brazzaville. La finalité étant de contribuer à l’accroissement des revenus de l’Etat et à l’amélioration du bien-être des populations, « à l’aune du tout économie en vue du tout social ».

Selon la ministre de l’Economie forestière, du Développement durable et de l’Environnement, la matérialisation d’une telle vision ne saurait être effective sans l’apport des différents acteurs actuels et potentiels intervenant sur les, différents segments du secteur.

« C’est pourquoi, il nous a semblé opportun de vous associer aux présentes assises, afin qu’ensemble nous posions un diagnostic plus approfondi qui soit, en vue de déceler les maux qui plombent son essor. Le constat que nous allons faire ensemble, devrait permettre d’envisager de manière participative des préconisations réalistes, adaptées, en vue de permettre au secteur qui nous est commun de jouer sa partition dans la mise en œuvre de la marche vers le développement », a assuré Rosalie Matondo.

Elle s’est toutefois félicitée de la disponibilité du gouvernement à mener avec ses partenaires, un partenariat sûr, franc, respectueux des engagements mutuels sur la base des rapports gagnant-gagnant. « Loin de nous, les velléités de remise en cause de ce qui a été construit il y a longtemps au profit de notre pays. Il s’agit simplement de rompre avec les mauvaises tendances et les contreperformances qui empêchent le secteur forestier d’être visible et de contribuer de manière significative à l’augmentation des revenus de l’Etat et à l’amélioration des conditions de vie des populations », a-t-elle ajouté.

Et, Rosalie Matondo d’inviter les différents partenaires et autres acteurs évoluant dans le secteur, à apporter leurs contributions au sein des ateliers en vue d’identifier les remèdes adaptés aux constats qu’ils vont pouvoir faire ensemble. Enfin, Rosalie Matondo a une fois de plus félicité la participation massive de tous les acteurs pour leurs contributions.