Affaires sociales : les circonscriptions d’action sociale confrontées au manque de personnel

Au nombre des difficultés on y a noté les conditions médiocres de travail. Le cas de la CAS d’Owando qui manque de toiture et de l'état de dégradation de la CAS de  Mongompoukou dans le cinquième arrondissement à Pointe-Noire.

La CAS de Mongompoukou partage le même local avec celui de Loandjili qui relève du quatrième arrondissement. Ce site abrite en outre une crèche composée, des salles d’atelier de couture, coiffure, restaurant et cuisine. Le site est cependant confronté à un manque de techniciens de surface, des paillotes, de maîtres artisans et du matériel de travail.

La directrice de la crèche de Mongompoukou, Chantale Mampouya, a lancé cris de coeur au gouvernement, en vue d’améliorer ce centre qui se trouve dans un état de délabrement. Elle a ensuite plaidé pour une augmentation de la rémunération  du personnel évoluant à la crêche. « La rencontre avec la ministre a permis d’interpeller le gouvernement quant au regard à apporter à ce site qui abrite deux CAS. Nous avons beaucoup d’enfants pour 15 enseignants. Nous sollicitons l’affectation des éducatrices qualifiées », a dit la directrice.

Le chef de la CAS du deuxième arrondissement Mvoumvou, Jean Pierre Boudimou, a pour sa part souligné le problème d’insécurité avant de demander l’intégration des quatre bénévoles : un technicien de surface, deux chefs de secteur et un informaticien. La circonscription d'Action sociale de Mvoumvou se trouve dans l’insécurité à cause de la non construction du site de l’Institut de déficient auditif devenu un lieu de dépot d’immondices et qui est situé juste à côté. 

Notons que toutes ces difficultés ont été évoquées lors de la rencontre entre la ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité, Antoinette Dinga Dzondo et le personnel. Elle a visité ces centres respectivement du 13 au 16 juillet pour ceux  de la Cuvette et du 19 au 21 juillet ceux de Pointe-Noire.

La descente s’inscrivait dans le cadre du paiement des transferts monétaires des bénéficiaires du projet Lisungi au titre du premier trimestre 2016.

Après avoir entendu toutes les doléances, Antoinette Dinga Dzondo a indiqué : « ensemble avec mes collaborateurs et le gouvernement, nous allons chercher les solutions car je sens en vous le dévouement, l’engagement, le dynamisme et la volonté de travailler. Un plan de travail sera établi pour exécuter ce qui est à faire ».

Et d'ajouter,« je suis venue faire l’état des lieux des structures sous tutelle. J’ai la gorge serrée quand je vois dans quelles conditions vous travaillez. A Brazzaville, c’est encore le pire quand j’ai visité le Centre de promotion sociale construit dans un Centre de santé intégré. Je ne peux rien promettre, mais croyez-moi l’amélioration des conditions de travail nous tient à coeur ».