Université Marien Ngouabi : des soutenances en médecine pour l'obtention du DES en gynécologie obstétriqueMercredi 22 Juin 2016 - 16:15 Le professeur Mari Paul Tebeu, de l’université de Yaoundé I, a supervisé, le 21 juin à Brazzaville, la soutenance du diplôme d’études spécialisées (DES) en gynécologie obstétrique de cinq étudiants de la Faculté des sciences de la santé de l’Université Marien Ngouabi (UMNG). Les thèmes de ces soutenances ont porté entre autres sur : « L’éclampsie : délai de prise en charge », « Césarienne en urgence : délai-réalisation-extraction », « Infection du site opératoire post césarienne », « Traitement chirurgical des cancers du sein » et « Profil épidémiologique des présumées agressées sexuelles au CHU ». Les cinq étudiants finalistes pour le diplôme d’études spécialisées (Des) de gynécologie obstétrique constituent la quatrième promotion formée par l’Université Marien Ngouabi. Depuis l’an 2011, le département des formations doctorales a déjà formé environ seize gynécologues détenteurs d’un DES. Une formation sévère est offerte par la Faculté des sciences de la santé de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) pour les détenteurs du diplôme d’études spécialisées (DES) en gynécologie. Cette formation en gynécologie obstétrique réclame à la fois, la pertinence des recherches estudiantines et les fortes capacités rédactionnelles afin d’élaborer son mémoire de soutenance. Pour le professeur Léon Hervé Iloki, chef de département des formations doctorales à la Faculté des sciences de la santé à l’UMNG : « Le DES est obtenu après quatre années de formation. Les cours théoriques et l’encadrement pratique avoisinent des centaines d’heures pour la formation et le travail. À la fin, les finalistes doivent être capables de réaliser des interventions chirurgicales dans le domaine de la gynécologie obstétrique. Ils doivent être compétents pour effectuer des accouchements, examiner un malade, rendre la synthèse de leur examen et obligatoirement soutenir ». La césarienne est l’une des interventions les plus pratiquées en gynécologie obstétrique. Ainsi donc, le docteur Sandra Dzaba Nieme, l’une des finalistes en DES a recommandé « l'organisation des centres de référence et de contre référence pour garantir l’opération de la césarienne » Emu par la qualité de tous ces travaux scientifiques, le Pr Léon Hervé Iloki, a conclu : « Nous sommes satisfait de la qualité des travaux et des résultats obtenus. Les critiques des jurys sont celles d’experts pour améliorer les travaux scientifiques entrepris par les étudiants ». Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :Photo de famille des membres du jury en compagnie du docteur Sandra Dzaba Nieme, une finaliste ( photo bith/adiac) Notification:Non |