Burundi : l’UE appelle la classe politique à s’engager sans délai au dialogue26-05-2016 13:49 Dans un communiqué rendu public le 25 mai à Bruxelles, l’Union européenne invite le pouvoir et l’opposition au Burundi à saisir l’opportunité que représente la relance du dialogue de sortie de crise, sous la facilitation de l’ancien président tanzanien, Benjamin Mkapa, pour s’engager sans plus tarder dans de francs pourparlers. Insistant sur le caractère inclusif en vue de la réussite de ce processus de dialogue, l’UE souligne que « les voix de tous ceux qui peuvent contribuer à une solution politique devraient être entendues y compris tous ceux qui ne pouvaient pas assister à cette table ronde ». Tout en réitérant l’importance du caractère inclusif du dialogue interburundais relatif à a réussite de ce processus de négociations, l’UE a, selon son porte-parole Catherine Ray, redit son soutien au facilitateur dans la crise burundaise, l’ex-président Benjamin Mkapa. L’organisation souligne par ailleurs la nécessité pour toutes les parties de cesser immédiatement la violence, les actes de torture et les détentions politiques. « Le dialogue régional, tel que mandaté par les chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), est la seule voie à suivre pour résoudre pacifiquement cette crise. Toutes les parties devraient saisir cette opportunité et s’engager activement dans le processus de bonne foi et sans délai », indique le communiqué. Boycottée par l’opposition burundaise, notamment la Conseil national pour le respect de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi et de l’Etat de droit (Cnared), qui regroupe une bonne partie de l’opposition, la première session des pourparlers s’est achevée mardi dans la capitale tanzanienne. L’opposition n’avait pas fait le déplacement d’Arusha en réaction au refus du gouvernement qui conditionne sa participation aux discussions par l’absence de certains opposants burundais.
Nestor N'Gampoula Notification:Non |