Formation : les Musulmans du Congo sensibilisés aux technologies de l’information et de la communication

Mercredi 18 Mai 2016 - 12:04

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L’Association solidarité et développement pour le Congo (ASDC) a clôturé, le 15 mai à Brazzaville, les travaux du colloque de formation des enseignants musulmans et imams sur les atouts et inconvénients des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Ouvert le 14 mai, plusieurs thématiques alléchantes ont été abordées par différents orateurs venus clarifier les Musulmans congolais sur les concepts liés aux TIC dont les réseaux sociaux.

L’initiative est une première en milieu musulman et elle vise à faire face à de nombreux défis qu’endurent cette religion. D’ailleurs, le président de l’ASDC, Soussa Okouéré Arnaud Prisca, s’est réjoui « de l’aboutissement de cette idée et de la participation de plusieurs invités venus de différents départements du pays ».

Ce colloque a porté sur  différents thèmes  à savoir : l’incidence des TIC sur les utilisateurs au Congo Brazzaville ; les bienfaits des TIC pour les prédicateurs et les enseignants ; exemple d’utilisations des TIC par des personnes de mauvaise foi (hors-la-loi) ; buts et domaines d’action des TIC et les réalités des TIC en République du Congo.

Malgré le fait que l'islam soit parfois réputé à tort comme une religion renfermée et assez stricte dans l'adoration divine, le représentant du Conseil Supérieur Islamique du Congo (CSIC), El Hadj Youssouf Ngolo, a prouvé néanmoins le contraire en congratulant le choix des thématiques du colloque et en indiquant : « Ces thèmes sont très importants en ces temps où l’islam est mal présenté par les médias et réseaux sociaux. L’islam a-t-il ajouté incite les gens à la connaissance. Le prophète Mohamed n’a cessé d’inciter ses adeptes à la connaissance utile ».

Sur les questions de foi musulmane et de domaines d’actions des TIC (champ d’investigation), les orateurs Mohamed Kevin Boris Ndza et El Hadj Bachir Gatsongo ont respectivement prouvé que de la préhistoire en passant par le siècle des lumières jusqu’à la révolution numérique, la connaissance bouleverse la vie humaine.

À l’arrivée de la connexion Internet, des bibliothèques numériques, des téléphones portables, des ordinateurs, du transport de billettique, de la carte monétique, de la puce, de la radio-identification, le monde se transforme.

« Avec les TIC, nous pouvons numériser le Coran ou les hadiths du prophète. Nous pouvons même consulter des bruits relatifs à l’islam ainsi (…) aura la facilité de se répandre et d’être comprise par l’humanité. Cependant, l’imperfection humaine doit nous interpeller à déterminer les limites des TIC pour empêcher que ces innovations technologiques portent préjudices à l’Islam », a commenté El Hadj Bachir Gatsongo.

Selon Mohamed Kevin Boris Ndza, les technologies de l’information et de la communication deviennent indispensables pour l’homme. Mais d’un point de vue religieux, les TIC aident à « la mise en garde des citoyens contre les mauvais dogmes et mauvaises pensées, ainsi que dans l’échange des informations et de la publication », a-t-il prévenu.

Et l’orateur conclut en signifiant que : les enseignants ou les prédicateurs peuvent constater qu’avec l’utilisation des TIC dans la pédagogie, la sensibilisation est plus large et générale, les objectifs sont atteints à l’instant et les élèves peuvent apprendre par l’action.

 

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

Fortuné Ibara

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