Gendarmerie nationale : Claude Olivier Epelet, nouveau commandant de la brigade ferroviaire

Chevalier dans l’ordre de mérite congolais, le colonel Claude Olivier Epelet a été formé à l’Académie militaire Marien-Ngouabi de 1990 à 1992 avant de poursuivre sa formation à Saumur en France entre 1996 et 1997 où il participe aux cours d’application des lieutenants de l’ABC à l’École d’application de l’Arme Blindé Cavalerie (ABC), sanctionné par le diplôme d’officier de l’ABC . Entre 2001-2002, il passe un stage à l'École des officiers de la gendarmerie nationale de Melun en France pour les Cours d’officier supérieur de gendarmerie. De 2007 à 2008, il participe au Cours d’état-major interarmées à l’Académie Militaire-Marien Ngouabi, où il obtient le diplôme d’état-major. Et en 2015, il a bénéficié d’un stage de cours de commandement  de direction à l’École de guerre de Luanda en Angola.

Le nouveau promu a successivement occupé plusieurs fonctions au niveau national. De 2013 à 2014, il est chef de service Central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale. De 2011 à 2013, chef de division organisation et réglementation à la direction de l’organisation et de l’emploi de l’état-major de la gendarmerie nationale. De 2007 à 2011, il chef d’état-major de la région de gendarmerie de  la Likouala après avoir assuré l’intérimaire dans le même poste de 2006-2007.  Entre 2005 et 2006, il est commandant de compagnie d’Epéna, après avoir occupé la même fonction tour à tour à Imphondo en 2005, à Dolisie, 2003-2005 et à Ewo, 2002-2003. De 2000 à 2001, il est chef de section opérations à l’École militaire préparatoire général Leclerc. De 1993-1996, chef du 2^e peloton de reconnaissance du 1^er régiment blindé des Forces armées congolaises.

Son intronisation par le commandant de la gendarmerie nationale est la suite d’une série d’installation des officiers récemment nommés aux nouvelles fonctions, lancée depuis quelques semaines à Brazzaville par la gendarmerie nationale. Ces nominations obéissent aux principes de la mobilité fonctionnelle dont la mise en application au sein de l’institution est désormais irréversible et permettent de redynamiser et de donner le nouvel élan au fonctionnement des unités. Nommé par note de service n° 000146/MDN/GN/COMGEND/DPF du janvier 2016, le colonel Claude Olivier Epelet remplace à cette fonction le lieutenant colonel Nicolas Ngakosso appelé à d’autres fonctions.

Intronisant le nouveau promu, le général de brigade, Paul Victor Moigny, a demandé au groupement de gendarmerie ferroviaire de lui obéir pour l’intérêt du service . « À compter de ce jour, vous reconnaîtrez le commandant de la gendarmerie ferroviaire étant votre chef, le colonel  Epelet Claude Olivier ici présent. Vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour l’intérêt du service, dans l’exécution des règlements militaires, dans l’observation des lois de la République, conformément à la Constitution », a-t-il indiqué.

Après la réception de l’étendard de la République, signe de commandement, le colonel Claude Olivier Epelet a esquissé sa feuille de route. « La prise de commandement c’est un moment de joie et d’émotion, c’est pourquoi je voudrais d’abord remercier l’éternel des armées qui a inspiré le commandant de la gendarmerie afin de me nommer à cette fonction. Celle-ci n’est peut-être pas facile parce qu’il faudrait qu’on réponde aux attentes de notre partenaire, le CFCO qui est en train de lutter pour que la voie ferrée soit pérennisée et rentable », a-t-il dit. Le nouveau commandant a ajouté  qu'ils feront de telle sorte que les gendarmes qui convoient les trains soient disciplinés et assidus.