Journée du 8 mars : des femmes optimistes pour leur émergence

Adeline NDoundou, membre du Conseil supérieur de la liberté de communication

La Journée internationale de la femme reste aujourd’hui d’actualité brûlante. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas acquise, nous aurons besoin de l'atteindre. C’est une journée au cours de laquelle nous nous exprimons pour renforcer notre présence sur le terrain, dans tous les domaines. Par rapport aux années précédentes, nous remarquons qu’il y a des avancées, car nous avons des femmes à l’Assemblée nationale, au Sénat et au sein du gouvernement, même si le nombre est encore insuffisant.

S’agissant de la faible représentativité des candidates à l’élection présidentielle du 20 mars, nous pensons qu’il faut encore être patient car les femmes sont  timides dans ce domaine, mais, petit à petit, cette timidité disparaîtra.

 Adèle Ovadiakanda : promotrice d’un groupe scolaire

Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Pour cette année encore, nous suggérons que les femmes occupent davantage de postes de responsabilité. . En ce qui concerne l’élection présidentielle, nous sommes contentes qu’une femme se présente seule face à 8 hommes.

Sylvie Marceline Bokamba-Yangouma,  présidente nationale de la FCEM (Femmes chef d’entreprises mondiales)

C’est une journée de prise de conscience et de fête pour célébrer les réalisations de la femme dans tous les domaines. La femme congolaise doit démontrer qu’elle peut faire mieux que l’homme au lieu de se limiter aux slogans. Quant à  la présidentielle du 20 mars, personnellement, je suis très ravie même s’il n’y a qu’une seule femme qui s’est présentée. C’est déjà une fierté. J’ai la ferme assurance que dans les années à venir, nous aurons de plus en plus de femmes candidates. Depuis 1977, année de l’officialisation par l’ONU de la Journée internationale de la femme jusqu’à ce jour, on constate une évolution.