VIH-sida, tuberculose et paludisme : 715 millions d’euros de la France en faveur des malades

La coopération entre la France et la RDC dans le domaine sanitaire se porte plutôt bien. C’est le moins qu’on puisse dire à la lumière de la conférence de presse animée le 1^er mars par l’ambassadeur de France en RDC, Alain Rémy, qu’entouraient quelques collaborateurs dont la conseillère de coopération régionale santé et le directeur de l’Agence française de développement. La nouvelle du jour était l‘annonce de l’octroi à la RDC d’un financement de 715 millions d’euros sur la période 2015-2017 pour lutter contre le VIH-sida, la tuberculose et le paludisme. Cette contribution financière française, à en croire l’officiel français, va servir essentiellement à « l’achat des médicaments et des moustiquaires imprégnées, au renforcement de capacités et à l’amélioration de la chaîne d’approvisionnement selon les orientations des programmes nationaux ».

Ce financement, faut-il le dire, s’inscrit dans la perspective du développement durable en matière de santé, un domaine pour lequel la France ne ménage aucun effort pour apporter son aide à l’épanouissement de la communauté universelle. Et la RDC occupe une place de choix dans cette vision française telle que matérialisée à travers divers financements multilatéraux (The Global Fund, Gavi, Unitaid) et son dispositif d’appui bilatéral direct (AFD et l’Agence Expertise France) lesquels contribuent à l’amélioration de la santé des populations congolaises. Depuis plus de dix ans, avec les fonds verticaux (fonds multilatéraux), la participation indirecte de la France s’élève à plus de 160 millions d’euros pour l’amélioration de la santé des populations du Congo. Aussi, comme l’a indiqué l’ambassadeur Alain Rémy, « la France se range-t-elle derrière le gouvernement de la RDC pour soutenir sa stratégie de renforcement du système de santé ».

Il sied de souligner que les financements globaux de la prise en charge des maladies au Congo ont débouché sur des résultats palpables, cas de 64.212 personnes traitées contre la tuberculose et de 80.000 personnes séropositives prises en charge au quotidien et ne présentant plus des symptômes de la maladie. Au-delà, il y a aussi plusieurs actions menées dans le cadre de l’Agence française de développement (AFD) qui a financé notamment des programmes d’alimentation et de traitement de l’eau avec, pour impact, la réduction des maladies hydriques à plus de 80% dans certains quartiers de Kinshasa.