Kouilou : une commémoration de la Toussaint bien sobre

Mardi 5 Novembre 2013 - 17:15

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Contrairement à Pointe-Noire, la commémoration de la fête de la Toussaint célébrée le 1er novembre, s’est déroulée sans tambours ni trompettes dans le Kouilou. En présence de quelques autorités locales, Fidèle Dimou, préfet du département, a déposé une couronne de fleurs devant la stèle du cimetière public du village de Diosso, situé dans la sous-préfecture de Loango

Étaient aux côtés de Fidèle Dimou, Roland Bouiti Viaudo, député de la sous-préfecture de Loango, Oscar Tchivika, secrétaire du bureau exécutif du conseil départemental du Kouilou, Jean Ondaye Olessongo, commandant de la zone militaire de défense n°1, et le sous-préfet de Loango. Fidèle Dimou, en tenue sombre, a accompli le geste symbolique. Accompagné de la musique de la fanfare des FAC, le préfet a déposé une couronne de fleurs devant la stèle au cimetière de Diosso (situé à environ 18 kilomètres de Pointe-Noire) avant d’aller saluer les autorités présentes, devant les regards de quelques curieux. Ce lieu où repose feu Bernard Théousse, dignitaire de Bwali, décédé en mai dernier, avait déjà accueilli, avant la cérémonie, quelques voitures stationnées dans un coin attendant les parents des défunts venus de Pointe-Noire, qui se sont ajoutés aux habitants de Diosso et des villages environnants. 

Après Diosso, le préfet est allé au cimetière municipal de Vindoulou, situé dans l’arrondissement 4 Loandjili du département de Pointe-Noire, déposer une autre couronne de fleurs sur la tombe de Jean Richard Bongo, ancien président du conseil départemental du Kouilou, décédé en juillet dernier. Là, c’était une autre ambiance : klaxons de voiture par-ci, vendeurs à la criée et petits commerçants par-là, le tout dans une ambiance de fête avec une forte présence humaine, surtout au cimetière fermé de Mongo-Kamba, objet de plaintes de la population du fait qu’il est devenu un repère de bandits et que ses abords sont des dépotoirs. Mais pour la circonstance, Mongo-Kamba avait fait quelque peu peau neuve, certaines zones demeurant toutefois non désherbées et plusieurs tombes non nettoyées.  

Pour être épargnés des embouteillages dus à l'affluence dans les cimetières le jour de la Toussaint, bon nombre de parents ont préféré visiter les tombes des leurs le 31 octobre ou le 2 novembre, jour de la commémoration des défunts.

 

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Fidèle Dimou devant la stèle du cimetière de Diosso. crédit photo adiac Photo 2 : Le cimetière de Diosso. / crédit photo Adiac