Promotion de la femme : Catherine Embondza-Lipiti définit les grandes lignes de la nouvelle année

Pour atteindre les objectifs qui leur sont assignés, la ministre en charge des questions des femmes a invité les cadres et agents évoluant sous sa tutelle à redoubler d’ardeur au travail, à faire preuve de discipline, d’assiduité et de ponctualité. En effet, l’action de ce département sera focalisée sur la levée des goulots d’étranglement que constituent certains défis. Il s’agit, entre autres, du renforcement des cadres légaux nationaux par des instruments devant promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes ; l’appui aux stratégies et programmes permettant la maîtrise par les filles des sciences et des technologies de l’information et de la communication. Il sera également question d’appuyer le renforcement du rôle des médias dans la vulgarisation des mécanismes dédiés à la réalisation de l’égalité homme-femme et à l’autonomisation des femmes.

Le ministère a également arrêté d’autres priorités parmi lesquelles l’actualisation de la Politique nationale Genre et de son plan d’action ; la mise en œuvre des outils garantissant les principes de gouvernance électorale à travers une campagne de sensibilisation à l’échelle nationale, au rôle des femmes pour des élections apaisées. Il y aura aussi le renforcement de la synergie entre les institutions œuvrant pour l’égalité homme-femme et l’autonomisation des femmes ; la formation du personnel et l’amélioration de leurs conditions de travail ; l’adoption des systèmes de financement des activités génératrices de revenus des femmes.

Les autres priorités sont : le développement du réseautage au niveau national entre les parties prenantes impliquées dans l’autonomisation des femmes ; l’accentuation des campagnes de sensibilisation des hommes et des femmes à grande échelle aux questions de leadership féminin et de violences sexospécifiques dans le cadre du lancement en République du Congo de la campagne « Lui pour elle » de l’Union africaine. A cela, s’ajoutent l’établissement de partenariats solides avec les institutions spécialisées dans la collecte et le traitement des données désagrégées par sexe ; la réaffirmation de la participation de la République du Congo à la 60^e session de la Commission de la condition de la femme des Nations -unies.

« 2016, chacun doit savoir, qu’elle est l’année de mise en place des institutions de la 6^e République. C’est le moment pour moi d’interpeller la conscience des uns et des autres sur la nécessité et l’importance de sauvegarder la paix,  la stabilité et la cohésion sociale », a conclu Catherine Embondza-Lipiti.

Rappelons que le bilan de l’année 2015, présenté par le directeur de cabinet, Ludovic Oniangué, est fait des hauts et des bas à cause, sans nul doute, de la conjoncture économique nationale.