Lutte contre le chômage :180 jeunes vulnérables de la ville de Brazzaville amorcent leur formation dans différents métiersMercredi 27 Janvier 2016 - 15:45 Le directeur du cabinet du ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Arsène Claude Amona, a procédé le 27 janvier au lancement officiel des formations des jeunes de la ville capitale dont l’âge varie entre 17 et 30 ans
En effet, pour cette phase, 180 jeunes vulnérables, retenus dans les différents arrondissements de la capitale, seront concernés. Ils suivront leurs formations de six mois à l’école professionnelle Sœur François Régis à Poto-Poto, dans le 3e arrondissement et au centre professionnel Don Bosco à Massengo, dans le 9e arrondissement, Djiri. Ceux ayant choisi l’emploi salarié, passeront un stage de trois mois dans les entreprises. Le coordonnateur du PDCE, Télesphore Kimpolo a rappelé que ces formations s’inscrivent dans le cadre de la sous-commission 1.1. Elles ont pour objectif d’assurer la formation professionnelle, l’insertion professionnelle et l’appui à l’entrepreneuriat de 8000 jeunes vulnérables. Lançant la série des formations, Arsène Claude Amona a rappelé que le PDCE occupait une place de choix dans les priorités du gouvernement. Il constitue, a dit le directeur de cabinet, une des pistes de solution à l’épineux problème du chômage des jeunes. « Par ce projet, le gouvernement entend apporter une partie de la solution sur ce grand problème de l’employabilité des jeunes car sur le marché du travail, il est souvent arrivé que les jeunes congolais ratent l’emploi, ne soient pas employés parce qu’ils n’ont pas de compétences requises. Ce projet vise à combler ce déficit », a-t-il expliqué. Il a, par ailleurs, invité les différents acteurs du projet, notamment les bénéficiaires, les encadreurs et les structures d’accueil à jouer, chacun à sa place, sa partition, car le gouvernement attendait beaucoup de projets par le biais du ministère. « Les jeunes, bénéficiaires du projet, ont été sélectionnés selon des critères et des méthodes de la Banque mondiale. Ils doivent pour cela, jouer leur partition, se montrer très sérieux, ponctuels, assidus et persévérants dans le déploiement de toutes les actions de formation. Ceci afin qu’ils puissent sortir de ces moules de formation avec des compétences réelles de manière à être compétitifs sur le marché du travail », a exhorté le directeur du cabinet du ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi.
Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Arsène Claude Amona remettant des modules de formation à la responsable de l’école Sœur François Régis ; crédit photo Adiac
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