Pompes funèbres : toujours pas de cimetière public à BrazzavilleSamedi 2 Novembre 2013 - 15:15 Depuis la fermeture officielle du cimetière public d’Itatolo, les populations de la ville capitale attendent toujours l’ouverture du nouveau site de Matari dans le septième arrondissement, annoncée depuis lors par les autorités municipales Le 1er novembre de chaque année, l’Église catholique honore tous les saints, connus et inconnus. De nombreux pays célèbrent le lendemain la Fête des morts. Le Congo, qui ne fait pas exception à la règle, célébre également la Fête des morts notamment par des dépôts de gerbes de fleurs dans les divers cimetières de la place, nonobstant le fait que les populations manquent toujours de cimetières publics. En effet, le projet d’ouverture du nouveau cimetière de Matari à Mfilou, dans le septième arrondissement de Brazzaville, initié en 2011 par les autorités municipales, tarde à se concrétiser. La mise en œuvre annoncée avant fin 2012 se fait toujours attendre alors que les autorités ne cessent de faire des promesses. Au début de cette année, les propriétaires terriens de ce nouveau site menaçaient même de trouver un autre acquéreur parce que la mairie n’aurait pas respecté les clauses du contrat conclu le 20 juillet 2011. Après un acompte de 350 millions FCFA versé lors de la signature de cet accord, la mairie s’était engagée à verser le solde en cinq tranches afin d’apurer le montant total estimé à 1,625 milliard FCFA. Une fois acquis, ce terrain de 200 hectares pourrait accueillir des corps pendant 90 ans. Josué-Rodrigue Ngouonimba dépose une gerbe à Itatolo Gilbert Mokoki au cimetière de la Tsiémé Parfait-Wilfried Douniama et Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : Le ministre Josué-Rodrigue Ngouonimba pendant le dépôt d'une gerbe de fleurs. (© DR)
Photo 2 : Le ministre Gilbert Mokoki et le secrétaire général de la mairie de l’arrondissement 6 s’inclinent devant la stèle aux morts du cimetière de la Tsiémé. (© DR)
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