Gendarmerie nationale : formation de deux cent quarante stagiairesSamedi 26 Octobre 2013 - 15:45 Le tandem formation à l’école et formation en unité, maillon cohérent d’une même chaîne, constitue une préoccupation majeure pour le commandement de la gendarmerie nationale qui en fait un cheval de bataille Trois stages se sont tenus à Brazzaville du 24 juin au 25 octobre, le stage du diplôme de qualification supérieure de la gendarmerie 2e degré pour quarante-quatre adjudants, le stage du diplôme de qualification supérieure de la gendarmerie 1er degré pour quatre-vingt-seize maréchaux des logis chefs, et enfin le stage du diplôme d’officier de police judiciaire pour cent maréchaux des logis. Ceux-ci poursuivaient trois objectifs : donner à ces stagiaires du niveau des sous-officiers supérieurs et subalternes de la gendarmerie des connaissances techniques, professionnelles, déontologiques et éthiques, afin de les rendre capables de mieux seconder un commandant de brigade territoriale ou un commandant de peloton de gendarmerie mobile, ou encore d’exercer la fonction d’officier de police judiciaire. Ainsi, l’objectif stratégique de cette politique de formation repose sur la mise en place d’une réforme pédagogique courageuse qui doit renforcer la qualité et les outils de la formation. « Il s’agira notamment de travailler à la réforme des programmes d’instruction et de développer des supports didactiques », a déclaré le commandant en second, chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le colonel Belarmin Dongui. Pour atteindre ces objectifs, le commandant en second, chef d’état-major de la gendarmerie nationale, a rappelé aux gradés et aux gendarmes qui viennent de recevoir ces formations de rendre manifeste l’importance de la probité morale dont ils doivent faire preuve dans leur comportement d’agents de la force publique, et particulièrement dans l’exercice d’une mission qui leur confère d’important pouvoir administratif et judiciaire. De ce fait, il a en outre demandé aux promus de se souvenir des principes d’éthiques du gendarme que l’école a enseignés : « L’engagement au service de notre peuple, votre écoute et votre présence doivent contribuer à faire reculer l’insécurité quotidienne qui, sous des formes diverses, tente à rendre la voie de l’émergence de notre pays une œuvre de trop longue haleine. » Au cours de ces formations, un accent particulier a été mis dans le domaine de la gestion d’une scène de crime et des grandes catastrophes aériennes, ferroviaires ou incendiaires. Les stagiaires du diplôme de qualification supérieure de la gendarmerie 2e degré ont bénéficié de cours particuliers de bureautique, afin qu’ils soient capables de rédiger comptes rendus, lettres et autres écrits de service, en employant les Nouvelles Technologies de l’information et de la communication. Conscients qu’ils participent à la défense opérationnelle du territoire aux côtés des autres membres de la Force publique, les gendarmes stagiaires ont passé une semaine de bivouac au centre d’instruction de Kouala-Kouala. Trois exercices pratiques ont été joués sur le terrain : la réduction d’une résistance isolée en tactique, l’interpellation d’un forcené en intervention professionnelle et la gestion des catastrophes aériennes et ferroviaires en police administrative. Guillaume Ondzé |