Coopération : les agences du système des Nations Unies soutiennent le développement du Congo dans plusieurs secteurs

Ces rencontres ont permis au diplomate onusien de présenter le plan-cadre des Nations unies pour l’aide au développement du Congo couvrant la période 2009-2013. Dieudonné Koguiyagda a précisé que ce plan-cadre visait à obtenir trois principaux résultats ou objectifs.

Le premier objectif était le respect des droits humains, la gestion efficace et transparente des ressources publiques en vue de la consolidation de la paix, la sécurité et l’état de droit. Le deuxième objectif était de tout faire entre 2009 et 2013 pour que les populations aient accès de manière équitable à des services de qualité en matière de santé (notamment de lutte contre le VIH/sida), d’éducation, d’eau et d’assainissement, de protection sociale. Enfin, le troisième but poursuivi dans ce plan de développement était d’amener les populations les plus vulnérables à une alimentation et une nutrition saines, équilibrées et suffisantes.

Concernant le premier objectif, Dieudonné Koguiyagda a souligné que le plan-cadre des Nations unies avait accompagné le gouvernement congolais dans l’établissement du fichier d’état civil unique de la ville de Pointe-Noire à travers une étude de faisabilité, l’acquisition du matériel, le câblage et la mise en réseau de ce système. De 2009 à 2013, a ajouté Dieudonné Koguiyagda, les agences du système des Nations Unies ont exécuté, en partenariat avec les ministères techniques, plusieurs projets. Il a cité, notamment, l’élaboration d’une politique nationale de décentralisation et d’un plan national de réforme de l’État. L’institution a également aidé le Congo dans la mise en œuvre d’un cadre légal de protection des enfants et des populations autochtones.

Dans le domaine de la santé, Dieudonné Koguiyagda a rappelé qu’au cours des cinq dernières années, les Nations unies avaient contribué à la réduction de la mortalité maternelle qui est passée de 781 décès en 2005 à 426 pour 100 000 naissances en 2012. Ces avancées ont permis l’augmentation de la prévalence contraceptive moderne qui est passée de 13 à 25%.

« Les taux de consultation prénatale et d’accouchement assisté dans les structures sanitaires ont aussi augmenté, passant respectivement de 88% et 86% en 2005 à 93% et 92% entre 2009 et 2013. La prévalence du VIH/sida est passée de 4,2% en 2003 à 3,2% en 2009 et 2,8% en 2012. D’autres projets ont également été réalisés entre le gouvernement et l’Unesco dans le sous-secteur de l’éducation. Ce qui fait que le Congo est bien noté pour atteindre les Objectifs du millénaire en 2015 dans ces deux sous-secteurs », a commenté le diplomate onusien.

Dieudonné Koguiyagda, qui a salué la coopération entre les agences du système des Nations Unies et le Congo, a également annoncé qu’un nouveau plan-cadre pour le développement couvrant la période 2014-2018 était en cours d’élaboration en partenariat avec le ministère du Plan. Ce plan, a-t-il conclu, prend en compte les faiblesses constatées dans le premier et prévoit des mécanismes de contrôle et de suivi des projets.