Enseignement : l'Unesco encourage les jeunes femmes aux études scientifiquesJeudi 12 Novembre 2015 - 18:15 Le thème « Promouvoir et renforcer un enseignement des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM) sensible pour les adolescentes», a été au centre des discussions entre les Etats membres de l’Unesco le 7 novembre, au siège de cette organisation à Paris, indique le communiqué de presse Le débat a été dirigé par l’Ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco, le Dr. Hayat Sindi. En effet, poursuit le communiqué, les Etats membres de l’organisation ont souligné l’importance de promouvoir l’égalité des genres par le biais de l’éducation aux STEM, les besoins en termes d’enseignement en STEM motivés, en termes d’institutionnalisation, et d’évaluation systématique. D’autres questions ont porté sur la question du genre, la formation à l’égalité des genres pour les enseignants, les politiques, les programmes scolaires et la pédagogie en rapport avec les STEM dans l’éducation des jeunes. L’Ambassadrice de la délégation permanente des Etats-Unis d’Amérique auprès de l’Unesco, Crystal Nix-Hines, a déclaré : « L’un de nos défis consiste à identifier les moyens de motiver les filles dès leur jeune âge, et de leur offrir des systèmes de soutien dont elles ont besoin pour suivre leur solidarité. Il est inquiétant de constater qu’à mesure que les jeunes femmes progressent dans le système éducatif, leur nombre ne cesse de diminuer. Nous devons construire ces systèmes de soutien, et je pense que nous pouvons trouver des mentors dans le monde entier qui seraient prêts à faire cela pour elles». Elle a ajouté : « malgré les progrès significatifs accomplis dans la parité entre les sexes au niveau de l’enseignement secondaire ainsi qu’au niveau de l’engagement des gouvernements à promouvoir l’égalité des genres dans l’éducation, le nombre de femmes poursuivant des études universitaires et des carrières dans le domaine des STEM révèle des inégalités de genres encore très marquées dans le monde entier». Le Dr. Florence Tobo Lobé, présidente de la fondation Rubisadt Cameroun, renchérit: « Nous voulons dire aux filles dès le début, dès leur plus jeune âge et même aux filles qui vont au collège, qu’elles doivent avoir des rêves. Quels sont vos rêves ? vous pourriez être des pionnières. Vous innovez quand vous assimilez des connaissances transformées en capacités, et quand vous dites: je peux résoudre des problèmes pour ma société et pour le monde entier ». Le sous-directeur général de l’Unesco pour l’éducation, Qian Tang indique dans son allocution de bienvenue : « Il existe une prise de conscience croissante du fait que l’amélioration de la participation et des résultats des filles dans les manières STEM est essentielle, non seulement pour accroître leurs possibilités d’apprentissage et leur niveau d’éducation global, mais aussi pour leur donner des moyens de répondre aux besoins du marché du travail en termes de diversité des capacités et des compétences ; de devenir des agents du changement et de contribuer à l’édification des sociétés équitables, justes et durables. L’éducation en STEM peut également aider à renforcer la confiance des filles ou femmes qui, selon moi, sont un fondement important de leur autonomisation». Les projets STEM coordonnés par l’Unesco, rappelle le communiqué, sont notamment le renforcement des programmes pour les filles en Afrique et en Asie de 2015 à 2017, coordonnés par le bureau de l’Unesco, appuyés par la Malaisie. En Asie, de 2014 à nos jours, le bureau de l’Unesco à Bangkok coordonne le projet appuyé par l’Institut coréen pour l’épanouissement de la femme. De 2011 à 2014, le projet sur la formation des enseignants et des directeurs d’école sensibles aux questions du genre pour l’accès ainsi que la participation et la promotion des filles et femmes dans l’enseignement des mathématiques, des sciences et des technologies, a été coordonné par les bureaux de l’Unesco à Nairobi et Windhoek ; appuyé par la fondation GEMS.
Lydie Gisèle Oko Notification:Non |