Solidarité : la 2e édition de la soirée de bienfaisance aux enfants vivants avec handicap de surdité prévue pour le 28 novembreJeudi 29 Octobre 2015 - 15:57 Après la première édition organisée le 23 décembre 2014, le comité d’organisation de la Soirée de bienfaisance au profit des enfants vivant avec handicap de surdité, coordonné par Rebecca de Ibendé, annonce la tenue de la deuxième édition le 28 novembre 2015, à Mikhael’s hôtel de Brazzaville.
En effet, au Congo les spécialistes affirment que 5.000 enfants sont déficients auditifs et le taux de scolarisation des enfants vivants avec handicap de surdité est très faible. « Plus de 5% de la population mondiale soit 360 millions de personnes souffrent de déficience auditive incapacitante, la plupart vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire », déclare la présidente du comité d’organisation, Rebecca de Ibendé. Ouverte à tout le public congolais, cette soirée permettra de donner la parole aux spécialistes d’audition, et de collecter des fonds qui seront reversés à l’association « Les amis de sodie », une association qui œuvre pour la scolarisation des enfants vivant avec handicap de surdité. Comme la première, la deuxième édition de la soirée de bienfaisance, dénommée « Soirée congolaise de solidarité », a pour but de sensibiliser la population aux problèmes des enfants vivant avec handicap de surdité. Ce grand bal de charité permettra aussi de collecter des fonds au profit de l’association « Les amis de sodie », une association créée en Suisse par Clarisse Mérindol Ouobo, une journaliste burkinabé, pour la scolarisation des enfants congolais vivant avec handicap de surdité. Lors de la soirée de bienfaisance de la première édition, cette dame, qui mène quotidiennement le combat de la valorisation des droits des jeunes sourds au Congo tout en accordant un intérêt particulier aux droits des personnes handicapées, avait apporté son aide à une jeune congolaise sourde, étudiante à la faculté de droit de l’Université Marien Ngouabi, en lui procurant des prothèses auditives. Rappelons que la première édition de la soirée de bienfaisance au profit des enfants vivant avec un handicap de surdité a été une occasion pour Nazaire Dianbindama, directeur de l’Institut des jeunes sourds de lancer un cri de cœur face à l’état de délabrement et au manque de personnel qualifié auquel fait face cette école ; ce qui freine son bon fonctionnement. « J’exhorte les gens à visiter l’Institut des jeunes sourds de Brazzaville, qui n’est malheureusement pas connu. En 1998, 103 professeurs étaient formés à l’E école normale supérieure (ENS). Actuellement, 12 professeurs sont actifs. Et personnes n’accorde une attention aux jeunes sourds. Pourtant, dans toutes les familles, selon des statistiques, il y a au moins un handicapé. Tous les hommes présentent un handicap. A l’âge de 45 ans, par exemple, l’homme perd un peu de son audition. Je veux que chacun de vous soit le relais, pour que cet institut soit soutenu sur le plan national (…)». Emile Antoine Babindama, président de l’organisation non-gouvernementale « One stop humanitary and development », avait annoncé l’ouverture prochaine d’une salle informatique à l’Institut des jeunes sourds de Brazzaville, grâce à la vingtaine d’ordinateurs que son ONG a offerte à cet institut. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo : le logo de l’activité Notification:Non |