Administration publique: les syndicalistes déplorent les conditions du bien-être familial des travailleurs

Mercredi 28 Octobre 2015 - 17:15

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Les mauvaises conditions de travail et du bien-être familial des travailleurs dans le secteur public ont été dénoncées le 27 octobre, à Brazzaville dans la déclaration publiée par l'intersyndicale  dénommée « l’unité d’action syndicale », regroupant quatre formations syndicales des travailleurs. 

La déclaration a été signée respectivement par les présidents de la Confédération africaine des travailleurs croyants représentés par Anatole Limbongo-Ngoka,  du Syndicat national des enseignants du secondaire et du primaire, Fidèle Nkouka et le président de la commission confédérale de contrôle et d’évaluation de la Confédération syndicale congolaise, Daniel Moukoko ainsi que René Serge Blanchard Oba, président de la Confédération des syndicats libres et autonomes du Congo.

En effet, selon ces responsables, l’unité d’action syndicale a pour rôle de mobiliser les travailleurs, les organisations syndicales ainsi que les dirigeants pour défendre leurs intérêts.

Ils reprochent au gouvernement la non prise en compte de plusieurs points arrêtés et conclus au comité national du dialogue social, consignés dans le protocole d’accord du 13 août 2013.

D’après leur déclaration, treize points ont été inscrits dans ce protocole d’accord. Parmi ceux-ci, un seul est en exécution normale : celui portant sur le point d’indice des travailleurs.  Les autres, précise la déclaration sont restés en l’état.

Il s’agit notamment des points portant sur l’harmonisation des allocations familiales, la revalorisation de certaines indemnités et primes de fonctions de certains cadres de la fonction publique, le paiement des rappels des soldes d’activités et l’adoption du statut particulier du personnel de l’enseignement et bien d’autres qui n’ont pas encore trouvé de solutions.

 Rappelant la mission du syndicat, la coordination a déclaré : « les syndicats ont le noble devoir de défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs, d’assurer leur formation syndicale et d’œuvrer pour la défense de la démocratie et de la bonne gouvernance dans leurs pays en vue de promouvoir des valeurs susceptibles de garantir le bien-être des travailleurs et de leurs familles ».

   

Lydie Gisèle Oko

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