Promotion d’excellence : le Fawe prime des filles admises aux examens d’EtatLundi 5 Octobre 2015 - 16:27
L’antenne Congo du Forum des éducatrices africaines (Fawe) a congratulé, le 03 octobre à Brazzaville, cent et une jeunes filles brevetées et bachelières de l’année 2014-2015, dans le cadre de la 7e édition de l’émulation des admises.
Les taux précisent que cinquante filles brevetées ayant les moyennes comprises entre 15 et 16 ainsi que cinquante et une autres, bachelières (bac technique et général) ayant les moyennes oscillant entre 12 et 14 ont chacune reçu une enveloppe financière, des cahiers, dictionnaires et autres fournitures scolaires. Par contre, les ordinateurs portatifs n’ont été attribués, en cadeaux supplémentaires, qu’aux cinq meilleures admises au baccalauréat. L’initiative du Fawe visant à promouvoir la culture de l’excellence auprès des filles est encouragée par les représentations de certaines institutions nationales et internationales notamment le Pnud, le Fnuap, le ministère de l’Enseignement primaire et secondaire ainsi que la Fondation Perspectives d’avenir. Très motivée par ce soutien, la présidente du Fawe, Rosalie Kama Niamayoua, a indiqué : « L’émulation, nous la voulons saine et stimulante pour répondre à la mission du Fawe qui est de promouvoir l’équité et l’égalité des genres en matière d’éducation en Afrique, en encourageant des politiques, des pratiques et des attitudes positives envers l’éducation des filles ». Par ailleurs, le rapport 2015 de l’Unesco sur l’Education pour tous (EPT) signale que : « Malgré ces efforts, de nombreux pays signalent que la scolarisation des filles continue de butter contre des stéréotypes culturels bien enracinés sur le rôle des filles et femmes dans la société, que ce soit à l’échelle nationale ou dans les zones rurales et défavorisées. Ces stéréotypes sont souvent confortés par la faible représentation des femmes dans les postes de direction d’enseignants ou dans les instances décisionnelles… ». Le même rapport de l’Unesco ajoute que le mariage, les grossesses précoces, les tâches domestiques occasionnent parfois des taux d’abandon scolaires des jeunes filles. De même, au Congo les conclusions d’une étude présentent officiellement les difficultés et les contraintes rencontrées par les femmes au plan social, familial, conjugal et professionnel. Cette étude a été réalisée par la directrice générale du Centre de recherche d’information et de documentation sur la femme au ministère de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement sur le thème : « le travail des femmes dans l’administration publique : quelle appréciation selon le genre ? ». En réponse à ces préoccupations, le ministre Anatole Collinet Makosso, pense que : « la problématique de l’éducation de qualité reste d’actualité et celle des filles, bien plus malgré la prise de conscience collective sur le rôle essentiel de la jeune fille et de la femme en tant qu’actrices du développement de notre pays ».
Fortuné Ibara Notification:Non |