Journées locales de vaccination : l’engagement de la bourgmestre adjointe de la commune de Dibindi

L’appel lancé par le gouverneur Ngoy Kasanji a trouvé du répondant. Dans la commune de Dibindi située à  Mbuji-Mayi, la bourgmestre adjointe, Georgette Ndaya, ne s’est pas fait prier. Son bureau était transformé en une salle de réunion chaque matin pour  faire l’évaluation des journées locales de vaccination. Parfois, on la voyait sur le terrain pour superviser, apporter des précisions aux vaccinateurs ou aux infirmiers titulaires dans le souci de recadrer le travail pour que la campagne puisse atteindre l’objectif fixé.

A défaut de tenir les réunions dans son bureau,  Georgette Ndaya, en tant que task force communication, se rendait chaque matin  au bureau central de la zone de santé de Lubilanji dans sa municipalité pour organiser des réunions d’évaluation de la campagne. Au cours de ces rencontres avec le médecin chef de zone, des superviseurs des axes et de proximité, des experts du programme élargi de vaccination venus de Kinshasa, du médecin inspecteur provincial par interim de la ville de Mbuji-Mayi, il était question de relever les  forces et les faiblesses pour formuler des recommandations devant contribuer au bon déroulement de la campagne.

Grâce à cet exercice quotidien, des informations et observations rapportées sur le terrain par des vaccinateurs et des superviseurs permettaient à  Georgette Ndaya de prendre des décisions au grand bénéfice non seulement de la communauté mais aussi des autorités sanitaires pourquoi pas polico-administratives qui toutes avaient un seul credo vacciner tous les enfants ciblés contre la polio.

Georgette Ndaya soutient que son engagement pour la réussite des journées locales de vaccination entre dans le cadre de ses responsabilités. Elle doit donc s’assumer parce que la territoriale, selon elle, ne se passe  pas dans les bureaux mais plutôt sur le terrain. Quand on a accepte une responsabilité, explique-t-elle, il faut l’assumer, nous sommes appelée à présider ces réunions par rapport à notre responsabilité comme bourgmestre. Étant une émanation de la communauté, renchérit-elle, nous faisons la territoriale de proximité. «Ce n’est pas dans les bureaux que se fait la territoriale. La territoriale c’est sur le terrain. Tenir des réunions comme nous le faisons pour voir ce qui se passe dans la communauté. C’est pourquoi vous me voyez chaque jour, il en va de mes responsabilités», a-t-elle indiqué.