![]() Pointes d’ivoire saisies à Barumbu : WWF et TRAFFIC prônent des mesures répressives contre les braconniersMercredi 29 Juillet 2015 - 16:39 Pour ces deux organisations, cela nécessite, bien évidemment, la coopération de tous les pays et servces engagés dans cette lutte contre le braconnage des éléphants et le trafic illégal d’ivoire.
Pour ces deux organisations, ce coup de filet réalisé par la Brigade antifraude de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) avec l’appui de la police nationale, « démontre la capacité de la RDC à démanteler les réseaux des braconniers, trafiquants de la faune et leurs complices ». WWF et TRAFFIC ont, par ailleurs, noté qu’en RDC, les défenses d’éléphants mises dans le circuit du commerce illicite proviennent généralement des aires protégées, en dépit du fait qu’actuellement, dans de nombreux pays dont la RDC, les éléphants soient totalement protégés. Aussi, ont elles rappelé, la loi n°14/003 relative à la conservation de la nature du 11 février 2014, qui interdit la détention, la vente et l’exportation illégales d’ivoire et réprime sévèrement toute infraction y liée. « Cet état de choses ternit l’image de la RDC, pourtant signataire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) », ont-elles fait savoir, à la suite de ce constat de massacre d’éléphants. Ces deux organisations ont également insisté pour que les mesures répressives prévues par la législation soient appliquées à l’endroit des braconniers, des trafiquants et de leurs complices. « Cela nécessite, bien évidemment, la coopération de tous les pays et services engagés dans cette lutte contre le braconnage des éléphants et le trafic illégal d’ivoire », ont appuyé ces organisations. Des mesures dans le cadre du PANI-RDC Aussi, pour préserver les dernières populations d’éléphants à travers le pays, WWF et TRAFFIC ont dit encourager le gouvernement de la RDC à prendre des mesures énergiques pour la réussite du Plan d’action national pour l’ivoire (PANI-RDC), qui a permis la levée, en avril dernier, par la CITES, des sanctions qui étaient imposées à la RDC sur le commerce des espèces (animales et végétales) reprises sur la liste de cette structure. Ces mesures, ont noté ces organisations, devraient consister notamment en des enquêtes judiciaires afin que les commanditaires de ce trafic d’ivoire soient appréhendés, poursuivis, jugés et sanctionnés conformément à la loi. Le gouvernement congolais est également appelé à « veiller à ce qu’aucun produit en ivoire ne soit commercialisé sur toute l’étendue de la République, conformément à la législation en vigueur ». Ces organisations, qui ont, en outre, réaffirmé leur disposition à collaborer avec les instances de la République dans le suivi judiciaire des infractions fauniques et la lutte contre la criminalité liée aux espèces protégées en général, ont également souhaité que la relocalisation du marché des vendeurs des œuvres d’art de Royal permette, à sa réinstallation, de s’assurer qu’aucun produit en ivoire n’y sera vendu. On rappelle que ce lot de cinquante-quatre pointes d’ivoire a été saisi, la semaine dernière à Kinshasa, dans la commune de Barumbu, au domicile d’un sujet guinéen non autrement identifié, qui a réussi, selon les services douaniers, à s’échapper. Cet ivoire vraisemblablement destiné à la vente, est le produit du massacre de plusieurs pachydermes. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo: des pointes d'ivoire retrouvées le 22 juillet, au domicile d'un sujet guinéen à Barumbu, à Kinshasa/Ph. Radio Okapi/Ascain Zigbia. Notification:Non |