Santé : ouverture de l’atelier de la revue par les pairs des rapports conjoints OMS/Unicef 2014

L'atelier a été ouvert, le 23 mars, par le directeur de cabinet du ministre de la Santé publique, Chadrac Baistura, dans la salle polyvalente de l’OMS. L’objectif de cet atelier de cinq jours  est d’améliorer la qualité des rapports conjoints et des rapports de situation annuels 2014 et renforcer les capacités des acteurs-clés.  Les participants vont devoir, dans les discussions, analyser la forme et le fond des rapports conjoints gouvernement-OMS-Unicef et des rapports de situation annuels  pour en proposer  des améliorations tout en intégrant les commentaires formulés après les pairs pendant l’atelier afin de s’assurer que le contenu des rapports soit adéquat et complet.

En sus de cela, les participants vont devoir finaliser les rapports de situations annuels et établir un chronogramme par pays pour leur transmission au siège de l’OMS/Unicef et de Gavi. Le représentant par interim de l’OMS, Deo Nshimirimana,  a fait savoir que c’est dans le souci d’appuyer les pays  à développer des rapports conjoints gouvernement-OMS-Unicef  et des rapports de situation annuels de qualité que l’OMS  et ses partenaires ont lancé le processus de revue par les pairs depuis 2013. « Ce qui a permis d’année en année d’améliorer incontestablement la qualité de ces documents », reconnaît –il tout en ajoutant que des analyses  et constats effectués à travers les différents pays de la sous-région  montrent que  très peu d’entre eux disposent de groupe de nettoyage, d’harmonisation et de validation des données aux différents niveaux de la pyramide sanitaire. Cette situation fait que les données découlant du système administratif comportent beaucoup d’insuffisance et d’inconsistances.  

En guise de solution, indique-t-il,  des mécanismes ont été développés pour mesurer le niveau des indicateurs en terme de couverture vaccinale mais aussi du niveau de morbidité et mortalité liées aux maladies ciblées par la vaccination, afin de faciliter la prise de décision au niveau national, régional et international. Et le rapport conjoint gouvernement-OMS–Unicef fait partie de ces instruments standardisés développés dans ce cadre et mis à la disposition des pays.

Le directeur du cabinet du ministre de la Santé publique qui a ouvert cet atelier souligne l’importance de ces assises pour le gouvernement congolais.  Car, dit-il, des recommandations qui sortiront de cette réflexion devront être des recommandations claires qui vont permettre au ministère de la Santé de pouvoir résoudre les problèmes liés à la qualité des données dans le système de santé tout entier.  Pour lui, cet atelier s’inscrit dans la logique du ministère de la Santé publique au vu de l’importance que revêt la recherche de l’amélioration de la qualité des données.