Nouvelles technologies : la formation JCertif université se déroule à Brazzaville

Lors du lancement de cette activité, à la grande bibliothèque universitaire de Brazzaville, les jeunes étudiants congolais ont montré qu’ils avaient l’envie d’apprendre les métiers liés aux nouvelles technologies. Il est prévu durant cette formation, des ateliers gratuits sur les technologies des métiers émergents tels que : JAVA, HTML5, Android, Cloud, PHP, Web Design et plus encore. Les participants suivront notamment des cours pratiques sur la création d’une entreprise technologique basée sur les TIC ; l’utilisation des technologies pour accélérer la croissance d’une entreprise ; les notions de crowdsourcing, intelligence collective ; créativité et innovation.

Selon le président de JCertif international, le Congolais Max Bonbhel, l’émergence à laquelle tous les pays aspirent actuellement passe par les nouvelles technologies, notamment par certains métiers comme les développeurs d’application, les analystes, les architectes. « Notre raison d’être est de faire en sorte qu’il y ait un maximum d’hommes et de femmes qui occupent ces postes et qui pratiquent ces métiers pour pouvoir développer des applications qui répondent à des besoins d’entreprises et aussi à des besoins de personnes », a-t-il indiqué.

Organisation internationale à but non lucratif, présente au Canada, en France et dans quelques pays africains dont le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, JCertif a pour mission principale d’augmenter le nombre de développeurs d’application en Afrique, au Congo en particulier. Elle collabore avec les grandes entreprises technologiques dans le monde dont Google et Oracle, auprès desquelles JCertif a acquis au fil des années, une certaine notoriété. Dans l’optique de permettre aux étudiants congolais de participer à l’émergence par les métiers liés aux nouvelles technologies, cette organisation a mis sur pied trois grands projets, notamment : JCertif éducation, JCertif innovation et JCertif Lab.

Max Bonbhel a indiqué que la particularité de la 4^e édition était le nombre de partenaires qui a augmenté, surtout au niveau national. Warid Congo est la première entreprise à soutenir ce projet au Congo. Ce partenariat a abouti à la sélection de quatre jeunes Congolais qui vont être installés à demeure pendant six mois dans le cadre du projet Warid Lab mis en place. « Ils vont développer une application qui consistera à l’assistance aux étudiants dans l’accès au contenu et aux enseignements de leurs professeurs. Il s’agit non seulement d’aboutir à un projet qui soit viable techniquement, qui puisse fonctionner mais également à une entreprise qui va commercialiser ce projet et rapporter de l’argent, donc créer de l’emploi », a expliqué le directeur général de Warid Congo, Michel Elamé.

Un projet pilote que l’État doit généraliser

Le ministre des Postes et Télécommunications, Thierry Moungalla, a souligné, quant à lui, l’importance de JCertif qui consiste à aider les jeunes à acquérir des outils qui les accompagneront dans le déploiement des infrastructures à haut débit. Cette initiative, a-t-il indiqué, aidera le gouvernement à structurer ce domaine dont il souhaite être un des principaux moteurs de la diversification de l’économie nationale. « Votre projet que je qualifie de pilote est un des exemples de ce que l’État doit généraliser sur l’ensemble du territoire. Nous espérons que ce type de projets va encourager tous les partenaires potentiels qui sont en discussion avec le gouvernement, pour que nous puissions implémenter des centres de formation, des écoles, des structures opérationnelles qui permettront aux jeunes d’apprendre ces différents métiers sur place », a conclu le ministre.