Burkina Faso : la sécurité au centre de la 32e session ordinaire du Comité interparlementaire de l’UEMOA

Les parlementaires suivront également les rapports des missions d’observation des élections législatives au Togo et des présidentielles au Mali. Par ailleurs, ils examineront les perspectives de la création du Parlement de l’UEMOA et de la construction de son siège. Enfin, les travaux offriront au Comité interparlementaire (CIP), l’occasion de s’entretenir avec les hautes autorités du Burkina Faso, de saluer les efforts consentis par ce pays en faveur de la paix et de réaffirmer sa solidarité et sa fraternité avec le peuple burkinabè.

À travers cette réunion, le CIP entend ainsi rendre hommage à un État membre qui s’est illustré par un engagement résolu dans le processus démocratique et qui œuvre inlassablement pour la paix et la réussite de l’intégration sous-régionale. Cette structure parlementaire de l’UEMOA a pour mission principale de contribuer au processus d’intégration par le dialogue et le débat. Cinq députés y siègent pour le compte de chacun des huit États membres de l’Union : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

Le comité collabore avec les huit parlements nationaux et procède, au titre de l’UEMOA, à l’observation des élections dans les pays membres. Il tient annuellement deux sessions ordinaires précédées chacune d’une réunion préparatoire du Bureau. Il se réunit en sessions extraordinaires sur convocation de son président et sur un ordre du jour précis. Enfin, le CIP dispose en son sein d’un conseil parlementaire pour la paix chargé de contribuer à la prévention et à la résolution des crises dans les pays membres.

La rencontre à Ouagadougou est la cinquième du genre que l’organe parlementaire de l’Union tient depuis sa création en 1998.