Talangaï : Privat Frédéric Ndeké entend mettre un terme aux tracasseries dans la délivrance des pièces d’état-civil

Mardi 13 Janvier 2015 - 18:42

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L’administrateur-maire du 6e arrondissement de Brazzaville a rappelé le 13 janvier, au cours d’une rencontre avec les représentants des forces vives de sa circonscription administrative, le rôle que chacun devrait jouer pour mettre fin à certains manquements constatés les années antérieures.

S’adressant tout abord aux agents évoluant au niveau de l’état-civil qui sont, selon lui, les poumons de toute administration locale, l’administrateur-maire de Talangaï a insisté sur la délivrance de certaines pièces. « Nous sommes en janvier 2015, nous avons terminé l’année avec un léger retard de deux mois (novembre-décembre), ce qui n’était pas le cas les années antérieures. Ce retard a été, certes, ramené à deux mois, mais il faudra qu’en 2015, nous parvenions à délivrer ces pièces de manière permanente chaque fin de mois », a instruit Privat Frédéric Ndeké.

En rappel, il y a à peine quelques mois, pour obtenir un acte de naissance à la mairie de Talangaï, il fallait attendre au moins six mois. Les parents étaient obligés de faire des va-et-vient pendant des mois. « De manière délibérée, vous faites marcher des Congolais pour une pièce dont-ils ont le droit d’avoir et que nous avons l’obligation de leur délivrer », a-t-il reconnu, sonnant à cet effet, la fin de la récréation.

Il a également invité les services municipaux au respect strict de l’arrêté municipal fixant la gratuité de certaines pièces d’état-civil. La gratuité a été déclarée, a-t-il rappelé, par le président de la République pour faciliter les Congolais dans l’obtention de certaines pièces. « Il nous est toujours reproché le fait que certains de nos collaborateurs n’ont jamais cessé de demander délibérément de l’argent en contrepartie de ces pièces pourtant déclarées gratuites. Les corrupteurs et les corrompus sont tous passifs devant la loi. Par le passé, j’ai pu renvoyer à la disposition de la mairie centrale en passant par la police, certaines de mes collaboratrices qui avaient été prises en flagrant délit », a rappelé Privat Frédéric Ndeké, espérant que tous ces maux s’arrêteront cette année.

Les services déconcentrés aussi interpellés

L’administrateur-maire de Talangaï a aussi interpellé les chefs de quartier, de bloc, de zone, les comités de marchés ainsi que les services de sécurité sur le travail que chacun devrait faire au niveau du 6e arrondissement, conformément à leurs compétences respectives. Il a, par exemple, cité l’insalubrité dans les marchés, dans les rues, les vendeurs à la sauvette, le non-respect de la journée du jeudi retenue pour l’opération de salubrité en matinée. Il a ensuite évoqué le cas du cimetière de la Tsiémé qui est transformé en une décharge publique. « La police devrait veiller au respect de la journée de propriété publique du jeudi. De plus, le volume des tas d’immondices augmentent chaque jour sur l’avenue des Prolétaires, transformant ainsi le cimetière de la Tsiémé en un dépotoire. Je n’ai jamais appris que la police a mis aux arrêts un individu qui tentait de jeter des ordures dans les cimetières », a-t-il critiqué, sous le regard du commissaire central de la Tsiémé, le colonel Baron Frédéric Bouzock, et bien d’autres responsables des services de sécurité de l'arrondissement.

Privat Frédéric Ndeké a donné une date butoir, samedi 17 janvier aux vendeurs anarchiques du marché Tembé na ba Mbanda à Mikalou à déguerpir les trottoirs et autres lieux inappropiés. Rappelons que cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de l’échange de vœux de Nouvel an, a permis aussi au premier citoyen de Talangaï d’interpeller les responsables de la santé en ce qui concerne l’accueil au niveau des Centres de santé intégrés, et ceux de l’enseignement sur la régularité des cours dans les établissements scolaires.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Privat Frédéric Ndeké ; une vue des participants ; crédit photo Adiac