Plan stratégique 2014-2018 : les ministres en charge de la Santé de la CEEAC adoptent une feuille de route pour sa mise en œuvreLundi 2 Septembre 2013 - 16:18 À la suite d’une table ronde ministérielle de la santé axée sur la responsabilité partagée et la solidarité régionale pour la lutte contre le VIH/sida en Afrique centrale, tenue le 1er septembre à Brazzaville, les ministres des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont adopté après amendement les axes prioritaires du document soumis à leur appréciation S’ajoutent à cela, le projet de budget de 13 millions de dollars du plan stratégique CEEAC au titre de l’exercice 2014-2018 et la déclaration des ministres de la Santé sur la responsabilité partagée et la solidarité régionale pour la lutte contre le VIH/sida. Cette session s’est articulée autour de cinq grands axes. Le Conseil des ministres n’a validé que trois axes, n'omettant pas toutefois les deux autres axes. Sur le premier, basé sur la lutte contre le VIH/sida en Afrique centrale, le conseil a porté sa réflexion sur la lutte contre la transmission de la mère à l’enfant. En effet, les estimations les plus récentes montrent que la sous-région Afrique centrale enregistre le plus faible taux au niveau de la couverture médicale sur cette pandémie, avec un taux de 3,7%. Néanmoins, quelques engagements ont été pris : principalement réduire le taux de la transmission du VIH/sida de la mère à l’enfant, voire également la prise en charge précoce du sida pédiatrique. De la même manière, le Conseil des ministres a estimé que d’autres aspects pourront être pris en charge dans ce volet. Citons à cet égard, la prévention. Par ailleurs, l’examen du document qui a constitué le deuxième axe de ce projet, a également été adopté. Il s’agit de l’approvisionnement, la disponibilité et l’accessibilité des antirétroviraux, couplés à l’harmonisation des politiques pharmaceutiques ainsi qu’aux régimes thérapeutiques du VIH. Le troisième axe adopté par les ministres porte sur les projets de coordination, de gouvernance et sur le partenariat international. Il vise en conséquence à asseoir une politique communautaire basée sur la surveillance, le suivi et l'évaluation des activités de lutte sur le secteur. D’autre part, au titre des deux autres axes qui ne sont pas les moindres, et qui ne sont pas traités, leur prise en charge pourra être prise lors de la deuxième phase d’application du plan stratégique. Pour la concrétisation de cette vision, un accent particulier sera principalement mis sur la prévention et le contenu des soins. En définitive, le conseil a retenu comme condition nécessaire et indispensable de réussite pour le bon fonctionnement du plan auprès des populations de la sous-région, la standardisation du protocole de prise en charge. De sorte qu’un patient quittant un pays de la sous-région puisse être pris en charge par le même protocole. Enfin, en dernier lieu, le conseil recommande le renforcement des capacités des institutions nationales en matière de promotion et de protection des droits humains pout toutes les personnes vivant avec le VIH. Guillaume Ondzé Légendes et crédits photo :Les participants à la table ronde ministérielle. |