Sécurité aérienne : l’utilisation à des fins terroristes de systèmes portatifs de défense aérienne préoccupe l’Afrique de l’Ouest

Cette rencontre regroupe les quinze États membres de la Cédéao, ainsi que le Cameroun, la Mauritanie et le Tchad. L’objectif principal est « d’aider les États de l’Afrique de l’Ouest à mettre en place des mesures appropriées pour la protection de l’aviation civile contre des actions terroristes menées à l’aide d’engins explosifs improvisés », indique un communiqué.

L’autre objectif est la lutte « contre tous actes d’intervention illégale sur les territoires des États concernés, comme la prise d’otages à bord d’avions ou dans les aéroports, les détournements d’avions, etc., mais aussi assurer un contrôle strict et efficace de l’importation, l’exportation, le transfert, la réexpédition et le stockage de systèmes de type Manpads », poursuit le communiqué.

Des recommandations ainsi qu’un plan d’action contre les systèmes portatifs de défense aérienne sont attendus, tout comme le renforcement de la mise en œuvre des politiques adoptées par la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao, notamment la convention sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes, pour juin 2016.

Prennent part à ce séminaire les directeurs généraux de l’aviation civile, de la police, des services de renseignement, de la gendarmerie, des représentants de compagnies aériennes, de sociétés de gestion d’aéroports, de prestataires de services de navigation aérienne, d’organisations sous-régionales, régionales et internationales, des donateurs et des partenaires.