Volontariat français au Congo : un appel aux bonnes volontésSamedi 25 Octobre 2014 - 5:15 En mission de solidarité au Congo pendant deux ans, c’est en couple que Matthieu de Ladonchamps et Pauline Théry décident de se rapprocher des plus nécessiteux. Il souhaitent partager leur expérience pour susciter l'élan solidaire chez de nouveaux volontaires Au départ, ils avaient i La mission s’est déroulée au sein de l’école spéciale de Brazzaville. Elle consistait à appuyer la sœur directrice dans la gestion de cette école sur des sujets tels que la recherche de financements externes, la communication de l’école, l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves, ou encore la maintenance et l’amélioration des bâtiments. Cette institution, administrée par la congrégation des filles de la Charité, offre une seconde chance aux enfants handicapés, en retard scolaire, analphabètes, orphelins et également porteurs du VIH-sida. « Ainsi auprès des religieuses, j’étais appelé à gérer le personnel, les devis et les factures, le stock, les clients et fournisseurs… Bref, j'étais une sorte de petit chef d’entreprise pour améliorer les conditions de vies de près de 1 600 élèves », précise Matthieu. La motivation de Matthieu au départ était de se rendre utile pour le bien d’une quelconque communauté. Avec une indemnité de 150 € par mois, un logement au sein de l’école, le jeune Français âgé de 24 ans encourage d’autres gens à s’investir dans le volontariat : « Les éléments matériels cités m’ont permis de me concentrer sur l’essentiel, ma mission. Au Congo, j’ai découvert une autre manière de penser que la mienne, et en contrepartie j’ai apporté mon expérience et ma manière de voir les choses pour structurer et pérenniser une activité », a-t-il conclu. Luce-Jennyfer Mianzoukouta Légendes et crédits photo :Photo : Matthieu de Ladonchamps apportant son témoignage lors de la Journée du Volontariat français au Congo. (© DR) |