Ébola : le personnel de l'Hôpital général Adolphe Sicé en ordre de bataille

Lundi 8 Septembre 2014 - 20:45

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Du 4 au 7 septembre, un atelier de formation a regroupé les personnels de de l’Hôpital général Adolphe Sicé à Pointe-Noire. L'objectif étant de doter cette structure sanitaire des outils nécessaires au diagnostic précoce de la fièvre hémorragique Ebola, à la protection individuelle, à l’hygiène hospitalière et environnementale, à la surveillance épidémiologique et sentinelle afin de minimiser le risque de transmission du virus.

Ces différentes mesures ont été édictées par le Comité interne de préparation à la riposte contre l’épidémie d’Ébola «Les informations que les experts de l’OMS mettent régulièrement à la disposition du large public prouvent que l’épidémie d’Ébola se fait de plus en plus menaçante tous les jours et davantage. Les derniers chiffres donnent plus de 2000 décès à ce jour. Ce qui doit constituer un motif réel pour que nous nous préparions tous les jours à y faire face, non sans compter sur la communauté internationale et les scientifiques qui travaillent pour trouver les moyens d’endiguer cette tragédie ou de l’éradiquer », a dit Sidonie Kinzonzi, directrice générale de l’Hôpital général Adolphe Sicé en clôturant la formation.

La fièvre hémorragique Ebola est une maladie virale causée par un virus découvert depuis 1976. La maladie s’attrape par contact avec le sang ou des liquides corporels (vomissements, selles, sueurs, urines) provenant d’une personne infectée ou avec des objets contaminés. L’infection peut aussi se transmettre par le biais du linge sale.  Le malade devient contagieux dès les premiers signes de la maladie (fièvre aigue, faiblesse, douleurs musculaires, céphalées, vomissements, mal de gorge, diarrhée, éruption cutanée, toux et des saignements).

Comme précautions, Il faut éviter tout contact avec du sang ou des liquides corporels provenant de personnes infectées larmes, sueurs, rhume, ne pas manipuler des objets ou des liquides corporels provenant de personnes ou d’animaux infectés, observer une hygiène rigoureuse des mains (lavage strict des mains chaque fois qu’il est nécessaire).

La fièvre hémorragique Ébola n’a pas de traitement spécifique, ni de vaccin.

     

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Sidonie Kinzonzi, Dg Hôpital général Adolphe Sicé à la clôture de la formation Crédit photo"Adiac"