Affaire Chebeya : la VSV espère à une évolution positive de l’affaire devant la CSJ

Dimanche 17 Août 2014 - 16:29

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La première audience devant la plus haute juridiction du pays est fixée au 29 août.

À la requête du Greffe de la Cour suprême de justice (CSJ), l’huissier près de cette instance a notifié à la Voix des sans-voix pour les droits de l’homme (VSV) que l’affaire Chebeya sera appelée devant cette plus haute juridiction du pays à l’audience publique du 29 août 2014 à 10h.

Cette ONG espère que cette audience publique n’est pas la résultante de la saisine, par des parties civiles de la justice sénégalaise à compétence universelle, mais plutôt va contribuer à faire évoluer positivement le dossier. Elle saisit cette occasion pour inviter les autorités du pays, en général et celles de la justice, en particulier de donner des signaux forts et rassurants dans le cadre non seulement de la lutte contre l’impunité, mais aussi et également contre la consécration du régime des intouchables, en procédant effectivement à l’arrestation immédiate et sans condition du général John Numbi Banza Tambo, en sa qualité du suspect numéro un et les exécutants Christian Ngoy Kenga-Kenga ainsi que Jacques Mugabo de l’assassinat de deux défenseurs des droits humains.

Dans un communiqué publié sur cette décision, la VSV a rappelé que la CSJ avait été saisie le 13 mai 2013, par le Conseil des parties civiles pour inconstitutionnalité des arrêts avant dire droit rendus par la Haute cour militaire où se déroule le procès en appel sur l’assassinat, dans la nuit du 1er au 2 juin 2010, des deux membres effectifs de la VSV, Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, victimes de l’exécution sommaire et extra judiciaire dans les installations de l’Inspection générale de la Police nationale congolaise, actuel Commissariat général, à Lingwala.

L’ONG fait observer que depuis lors, la plus haute juridiction du pays a brillé par un mutisme que d’aucuns ne comprenaient, renforçant ainsi la conviction relative à l’absence de volonté politique dans le chef des autorités du pays de contribuer effectivement à la manifestation de la vérité sur les circonstances réelles de cet ignoble assassinat.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

la Cour suprême de justice/photo Adiac