Congo/États-Unis : Stéphanie S. Sullivan dresse un bilan à mi-parcours des relations entre les deux pays

Jeudi 3 Juillet 2014 - 14:55

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

À l’occasion de la célébration du 238e anniversaire de l’indépendance de son pays, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique a, dans son discours, mis l’accent sur l’idée d’investir dans les générations à venir

La fête a été célébrée par anticipation le 2 juillet à Brazzaville en présence des chefs de missions diplomatiques et consulaires, des membres du gouvernement représenté par le ministre des Affaires étrangères, Basile Ikouébé, et d'autres invités de marque.

Dans son discours, la diplomate américaine a tout d’abord insisté sur l’hospitalité congolaise avant de parler du développement des secteurs dans lesquels les deux pays travaillent ensemble, tels que l’éducation, la santé, l’environnement et la sécurité régionale.

Elle a déclaré être satisfaite de constater que l’idée « d’investir dans la prochaine génération » occupe une place de choix pour les deux pays. Cette notion, a-t-elle ajouté, constitue le thème du premier sommet des chefs d’État africains prévu au mois d’août prochain auquel le chef de l’État Denis Sassou N’Guesso prendra part.

« Investir dans la prochaine génération » commence avec la jeunesse

L’ambassadeur des États-Unis d’Amérique a expliqué comment son pays, en partenariat avec le gouvernement congolais et le Conseil national de la jeunesse, est très engagé à soutenir les activités des jeunes qui représentent plus de 60% de la population. Dans cet effort, elle a cité entre autres : les ateliers sur l’engagement civique organisés récemment à Brazzaville et Pointe-Noire ; la participation de trois jeunes Congolais au programme Yali, une initiative lancée par le président Barack Obama en 2010 ; les cours d’anglais pour trois cents enseignants de la langue anglaise à Brazzaville, Pointe-Noire et Owando. Par ailleurs, elle estime que l’avenir du monde dépend de la façon dont la terre est traitée, d’où, la préservation du Bassin du Congo, « une source qu’il convient de préserver et de chérir ».

Et Stéphanie S. Sullivan de poursuivre : « Le Congo et les États-Unis, avec d’autres partenaires locaux et internationaux, sont pleinement engagés sur les projets qui incluent la lutte contre le braconnage, la gestion des aires protégées, et la protection de la faune et de la flore pour le développement durable dont les États -Unis président actuellement le partenariat pour les forêts du Bassin du Congo. »

Le Congo, leader dans la sous-région

La diplomate a saisi cette occasion pour saluer les efforts du Congo à résoudre la crise en République centrafricaine et surtout « son rôle de leader dans la sous-région pour ramener la paix et la stabilité en Centrafrique », avant d'indiquer : « Les États-Unis d’Amérique considèrent le Congo comme un partenaire sûr dans la résolution de cette crise, et soutiennent le président Denis Sassou N’Guesso dans ses efforts d’y rétablir la paix. »

À l’occasion de cette fête de l’indépendance, l’ambassadeur des États-Unis a appelé ses compatriotes à renouveler aussi « le devoir sacré d’assurer que notre nation réalise la vision des fondateurs », au lieu « de se rappeler tout simplement du courage de nos ancêtres ». Stéphanie S. Sullivan a également précisé : « Nous devons aussi apporter cet esprit de service au pays à l’avenir. Nous partageons toutes ces valeurs avec les peuples frères de la terre en respectant les différences historiques et culturelles. »

Les États-Unis souhaitent que les autres pays du monde qui se battent pour renforcer leur démocratie et promouvoir le bien-être du peuple, marquent leur temps de la même manière. Rappelons que la déclaration de l’indépendance des États-Unis d’Amérique fut adoptée le 4 Juillet 1776 par treize colonies.

Yvette Reine Nzaba

Légendes et crédits photo : 

1 : L'ambassadeur Stéphanie S. Sullivan. 2 : Les invités à la cérémonie de commémoration de l'indépendance des États-Unis.