Centrafrique : un calme précaire à Bangui après deux jours de violences

La présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, qui s’est adressée à ses compatriotes au lendemain des manifestations, a appelé au calme et au ressaisissement. Elle a, par ailleurs, promis de punir les auteurs des violences. Catherine Samba-Panza a pointé du doigt l'action néfaste de ceux qui, dit-elle, « rêvent d'une troisième transition ».

La présidente de transition centrafricaine, qui rentrait de Brazzaville où elle a eu un tête-tête avec le président congolais Denis Sassou N’Guesso, a promis de désarmer les milices qui pullulent à Bangui. Selon certaines sources, elle devrait procéder à un remaniement gouvernemental très prochainement.

Les violences sont récurrentes dans la capitale centrafricaine ces derniers jours. Les manifestations sont souvent accompagnées de barricades, de tirs et de mouvements de foule. Le massacre de l'église de Fatima vendredi dernier en est une illustration et s'ajoute à ceux qui ont déjà eu lieu à Bangui, où chrétiens et musulmans s'opposent. Peu avant, trois musulmans qui se rendaient à une cérémonie pour la paix avaient été tués.