Kinkala/Pool : l’administrateur-maire s’indigne devant des chantiers abandonnés

Samedi 5 Avril 2014 - 17:15

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Anne-Marie Bernardine Malonga s’est exprimée sur la question au cours d’un entretien accordé récemment aux Dépêches de Brazzaville. Elle a stigmatisé le comportement de certains opérateurs économiques qui sont incapables de conduire les travaux jusqu'à terme 

Anne Marie Bernardine Malonga a apprécié la manière dont les travaux s’exécutent dans cette ville. Qu’il s’agisse des travaux liés à la municipalisation accélérée ou des autres projets retenus pour Kinkala. L’administrateur-maire de Kinkala déplore l’abondant pure et simple de certains chantiers. Exemple à l'appui, elle a cité des chantiers de la police et de la gendarmerie dont les  les travaux sont abandonés sans aucune explication. «Nous sommes un peu gênés par ce type de comportement car les structures abandonnées sont stratégiques et méritent d’être  bien aménagées. C’est vrai, les deux projets ne sont pas inscrits dans le cadre de la municipalisation accélérée mais c’est l’argent de l’État qui a été décaissé », a-t-elle souligné.

Autre chantier qui inquiète : celui des logements sociaux qui, selon le maire, ne se réalisent pas de la manière souhaitée. «Nous avons quelques petits problèmes en ce qui concerne l’exécution des travaux des logements administratifs. Nous sommes très mécontents et je le dis ouvertement parce que ces travaux ne s’exécutent pas comme nous le souhaitons. », s’est indignée le maire de Kinkala. Consciente que la municipalisation accélérée est un processus, l’administrateur-maire s’inquiète du retard dans le démarrage des travaux de construction du grand marché de Kinkala et de l’hôpital de base. S’agissant des voiries urbaines, Anne-Marie Bernardine Malonga, qui suit de plus près l’exécution des travaux, a mal apprécié la construction des caniveaux. Interpellé, l’opérateur chargé d’exécuter les travaux est revenu sur l'ouvrage. Seulement, ces caniveaux sont resté à ciel ouvert constituant ainsi un vrai danger.

Interdiction des taxis motos Djakarta

Comme partout ailleurs où la municipalisation accélérée est passée, l’activité des taxis motos, tenue en majorité par les jeunes désœuvrés, fait déjà de nombreuses pertes en vies humaines. Ainsi, pour éviter le pire, le maire de Kinkala a décidé d’interdire formellement cette activité lucrative. «Nous avons usé de beaucoup de pédagogie pour obtenir ce résultat sans heurt parce que ce sont des jeunes qui avaient fait de cette activité, leur activité professionnelle. Cette opération est très difficile et nous l’avons menée de concert avec la police et toutes les structures impliquées. Aujourd’hui, je peux vous rassurer qu’il n’y’a plus de taxis moto à Kinkala », a reconnu le maire.

Aujourd'hui, seuls les vrais taxis font le transport en commun moyennant 200 FCFA la course, au grand bonheur des populations.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Le maire de Kinkala Anne Marie Bernardine Malonga