Business. Stéphanie Renier: « Je veux rendre les femmes riches »Samedi 24 Mars 2018 - 11:25 Il y a des périodes de la vie qui s’avèrent propices pour réveiller la vocation de créateur d’entreprise qui sommeille chez la plupart d’entre nous. Pour certaines personnes, faire le premier pas est d’autant plus facile qu'elles ruminent l’idée d’entreprendre pendant des mois, voire des années. Pour d’autres, par contre, si l’envie est là, la bonne idée, elle, se fait toujours attendre. Le bon moment pour se lancer, en effet, n’est pas facile à déceler. C’est là que Stéphanie intervient pour donner des ficelles nécessaires.
Mentor et business woman œuvrant dans l’immobilier, elle centre son expertise autour des femmes pour leur ouvrir la porte de la liberté financière. Que ce soit dans le cosmétique, l’immobilier, la finance, la stratégie business ou encore le digital, Stéphanie Renier aide les femmes à devenir maîtresses de leur relation avec l’argent, leur apprend à la créer de façon fluide, efficace et décomplexée. « Je suis là pour te dire qu’apprendre à gagner plus d’argent, mieux le gérer et faire grossir ton capital de jour en jour de manière simple, efficace et rentable, ça peut être facile et même fun, la solution est plus simple qu’il n’y paraît : il suffit de bien t’entourer ». Dans ses coulisses de business woman, elle nous fait part de sa philosophie, à travers cet entretien : Les Dépêches de Brazzaville ( L.D.B) : Quelle habitude doit-on adopter lorsqu’on veut se lancer dans le monde du business ? Stéphanie Renier (S.R.) : On me demande souvent comment j'ai fait pour investir en immobilier, en bourse ou créer une entreprise qui génère de l'argent. Je ne savais pas répondre pendant très longtemps. La réponse m’est venue en observant un nourrisson. Ce dernier qui, un jour, lève la tête, puis redresse les épaules, un jour il est debout et un autre, il avance un pied puis un autre. À force de persévérer, il finit malgré les difficultés à marcher. C’est cela la bonne attitude, car je crois que c'est un peu pareil pour tous. On est poussé par une envie irrésistible de mouvement dans sa vie, cela fait peur et on tombe, mais on y va quand même car la curiosité, l'intuition qu'il faut le faire sont bien présentes. Continuer à rester curieux, même si on entend trop souvent dire que la curiosité est un défaut. La curiosité, c'est ce qui a poussé l'humanité à créer des outils, à découvrir le feu... L.D.B. : Si vous devez tout recommencer, par où débuterez-vous ? S.R. :Dans quelques semaines, je recommence tout à l’étranger. Me recréer un tissu social, bâtir un nouveau foyer dans une nouvelle maison. Prendre de nouvelles habitudes de vie dans un autre pays. C’est à la fois très excitant et enthousiasmant, mais aussi effrayant et déroutant. Je fais cela car j'ai toujours été curieuse du monde, j'ai toujours voulu voir le monde avec mes yeux et non grâce à la télévision. La chose que j'ai vraiment apprise en huit ans est contre intuitive. Lutter contre le fait d’être impatiente. Etre pressée est un sentiment normal, en revanche, il fait perdre le sens des réalités. Ne pas vouloir perdre du temps pour faire les choses est souvent la réflexion de toute personne qui débute un nouveau projet. Mais oublier l’objectif est néfaste. Si je devais donc tout recommencer, je me fixerais les mêmes objectifs pour atteindre la réussite. L.D.B. : Qu’est-ce qui est plus important ? Ne pas perdre de temps ou réaliser ses objectifs ? S.R. : Il est certes difficile de trouver le bon rythme entre l'impatience qui vous pousse à vous précipiter et l'inertie car l'on attend le bon moment. Mais à chacun de trouver son juste milieu. Une chose pour laquelle on ne peut m'accuser de mentir: demain je serais plus vieille qu'aujourd'hui et vous aussi. Le compteur de la journée sera à nouveau de 24 heures. Propos recueillis par Durly Emilia Gankama Légendes et crédits photo :Stéphanie Renier Notification:Non |