Interview. Évariste Ndinga : « La construction des postes sécondaires de sécurité civile s’impose en vue de réduire le temps des interventions »

Jeudi 1 Mars 2018 - 17:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

En rapport avec la journée mondiale de la protection civile célébrée le 1er mars, Les Dépêches de Brazzaville ont eu un entretien avec le directeur départemental de la Sécurité civile à Pointe-Noire et au Kouilou, le colonel de police Évariste Ndinga.

Les Dépêches de Brazzaville : Qu’est-ce que l’on entend par sécurité civile ?

Colonel de police Évariste Ndinga : La sécurité civile est une composante de la force publique spécialisée dans la protection des biens, des personnes et aussi de l’environnement en cas de catastrophe, sinistre ou accident domestique au sein de la population.

LDB : Quelles sont les missions assignées à un directeur départemental de la sécurité civile ?

CPEN : Nous avons diverses missions, notamment la maîtrise des incendies, des catastrophes, des sinistres, des accidents domestiques et autres. Lorsque ces cas arrivent, les agents de la sécurité civile sont déployés en vue d’intervenir pour sauver des vies humaines tout en protégeant leurs biens et services.  

LDB : Rencontrez-vous des difficultés dans l’exercice de vos fonctions dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou ?

CPEN : Il y a beaucoup de problèmes que l’on rencontre au niveau de la sécurité civile dans ces départements, notamment à Pointe-Noire. Et  parmi ces difficultés, on peut citer les embouteillages qui bloquent souvent les véhicules des  sapeurs-pompiers  en vue d’accéder plus rapidement au lieu d’incendie ou du sinistre. À cela s’ajoutent, entre autres problèmes, des distances qui séparent nos services des lieux d'accidents et  d’approvisionnement des véhicules en eau, le manque des bouches d’incendies dans la ville et bien d’autres encore.

LDB : Comment célébrez-vous la journée internationale de la sécurité civile dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou ?

CPEN : Nous sommes sous les ordres. Nous nous conformons donc aux orientations de notre  hiérarchie, c’est-à-dire de la Direction générale de la sécurité civile.

LDB : Votre mot de fin ?

CPEN : Il faut retenir qu’avec l’agrandissement de la ville de Pointe-Noire qui compte actuellement six arrondissements, les trois centres de sécurité civile que compte la ville deviennent insignifiants. Ainsi, je  souhaite que les pouvoirs publics puissent avoir un œil particulier en vue de résoudre ce problème pour le bien de la population. En plus de la dotation de Pointe-Noire en véhicules, la construction des postes secondaires de sécurité civile s’impose également à travers les différents arrondissements que compte la ville en vue de réduire le temps d’intervention des sapeurs-pompiers sur les lieux d’accidents.

 

 

 

 

 

 

Propos recueillis par Faustin Akono et Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Le colonel de police Évariste Ndinga

Notification: 

Non