Médias : le CSLC préoccupé par la place de la radio et télévision parlementaires dans les institutions de la République

« Pour nous, la place de cette radio-télévision dans les institutions parlementaires est très importante. Ce sont des médias qui viendront renforcer les médias publics », a déclaré Philippe Mvouo.

Pour ce dernier, le fonctionnement de ces deux entités va changer tant soit peu le visage de l’environnement médiatique dans notre pays avant de rappeler qu’avec ces deux médias, c’est une autre dimension communicationnelle qui va s’établir au mieux, une autre façon de faire fonctionner la démocratie.

« En réalité, lorsqu’on parle du débat démocratique, ce n’est pas dans la rue et dans les partis politiques seulement qu’il doit s’exercer. Le creuset de ce débat, c’est le parlement, c’est là que la majorité, l’opposition, le centre ou encore la société civile doivent déballer toute leur stratégie politique. », a ajouté Philippe Mvouo.

 Pour le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, la radio et la télévision parlementaires sont de bons instruments pour faire vivre cette démocratie. « Je suis étonné que cette radio-télévision ne soit pas entendue au-delà des limites du parlement. Je suis donc venu savoir où le parlement en est-il avec ces deux médias, quoique l'on bascule vers la télévision numérique », a encore signifié le président du CSLC.

Il a également évoqué la question du retrait de toutes les fréquences analogiques qui n’épargne pas ces deux médias du parlement. Enfin Philippe Mvouo a évoqué la question de la tenue des assises de la presse sans pour autant donner la date exacte de celles-ci.