Vie associative : l'Aslav présentée à Pointe-NoireSamedi 11 Novembre 2017 - 18:30 L'organisation médicale caritative basée en France et intervenant au Congo a fait connnaître ses actions au cours d'une conférence animée par son pésident, le Dr Michel Salefran, le 10 novembre à la résidence du consul général de France, Jean Luc Delvert.
L’association soutient 23 centres de santé partenaires gérés par des congrégations religieuses, à travers plusieurs actions, notamment la construction de centres de santé et l’équipement en matériel et /ou médicaments (Enyellé, Epena, Loango...), l’installation des réseaux d’eau potable et d’électricité (Ewo, Voka, Linzolo et autres), le parrainage de malades, la télémédecine (chaque centre est relié au siège de l’Aslav par le système de télémédecine). Cette organisation assure aussi la formation du personnel médical. Il y a également une formation continue « In situ » du personnel soignant en tenant compte des besoins. Dans ce cadre, elle a déjà organisé 39 formations dans tous les domaines de la santé. 800 personnes au total ont été formées par des médecins bénévoles français qui se relaient sur le terrain afin de renforcer les capacités du personnel soignant local. Dans l'ensemble, environ 500 000 personnes bénéficient de soins de qualité et adaptés à travers tout le pays. L'Aslav prévoit, en outre, la formation sur la prise en charge de la malnutrition infantile. Ce qui permettra à chaque centre partenaire d’avoir un spécialiste dans ce domaine. L’Aslav intervient souvent à la demande des personnes habitant les zones isolées, à savoir les défavorisés et les autochtones. Ses activités dans le pays sont menées en partenariat avec le ministère de la Santé, la Conférence épiscopale du Congo, l’Association des supérieurs majeurs du Congo (de l'Eglise catholique) et autres partenaires qui les soutiennent à travers le parrainage de malades, les dons et autres. La situation sanitaire du Congo étant assez problématique (manque de formation continue, de matériel et surtout de médicaments ainsi que du personnel médical…), le Dr Michel Salefran a indiqué qu’actuellement, l’urgence pour l’Aslav est la fourniture des médicaments aux centres de Brazzaville et d’autres départements. «Il y a un besoin de médicaments de base trop important dans les centres sanitaires où nous sommes arrivés. Il manque d’antibiotiques, dans certains centres il manque même d’antipalu. A Brazzaville, 69 personnes sont mortes par manque de médicaments. Nous allons accélérer la livraison de médicaments dans cette ville», a-t-il promis, poursuivant : « Il y a aussi le problème des ressources humaines, surtout dans les centres très isolés. Il manque de médecins dans le pays et le gouvernement y est sensible puisqu’il a envoyé des jeunes se former à Cuba, mais c’est vraiment un problème urgent, il faut des compétences.» Le dévouement des médecins bénévoles et le travail important de l’Aslav dans le pays ont été salués par l’auditoire qui a plus axé ses préoccupations sur le fonctionnement de cette association et le soutien de ses actions qui se fait par l’adhésion, le parrainage de malades, les dons et versements à son profit. Signalons que cette organisation bénéficie aussi du soutien de l’ambassade de France au Congo, a confié Jean Luc Delvert, visiblement satisfait. «L'Aslav est soutenue dans le volet coopération et actions culturelles de notre action. Elle fait un travail exceptionnel, un travail de fond sur l’accès aux soins de la population la plus démunie. L’association est relativement jeune et elle a accompli un travail remarquable en l’espace de 10 ans», a-t-il fait savoir.
Lucie Prisca Condhet N’Zinga Légendes et crédits photo :-Une vue de la salle lors de la rencontre/ crédit photo Adiac Notification:Non |