Centrafrique : le maire de Begoua lance un SOS en faveur des sinistrés

Jeudi 24 Août 2017 - 16:15

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Plusieurs maisons se sont écroulées suite à la pluie diluvienne qui s’est abattue sur une partie de Bangui et Begoua dans la nuit du 22 août. Jean-Emmanuel Gazanguenza appelle la Croix-Rouge et la communauté internationale à l’aide en faveur des sinistrés après le constat des dégâts.

Ce sont plusieurs maisons du quartier Ngola 2, dans la commune de Begoua, longeant le cours d’eau Ngola qui se sont écroulées. Le bilan matériel est d’autant plus important pour Jean-Emmanuel Gazanguenza qui appelle les personnes de bonne volonté à l’aide. L’appel intervient après une série de pluies abattues dans la localité.

Ces personnes sinistrées sont accueillies temporairement dans des familles d’accueil et Antoine Bénanou s’inquiète de l’augmentation de ses dépenses quotidiennes. « Ma famille est composée de huit membres. Nous avons accueilli quatre personnes sinistrées qui sont nos voisins. Les dépenses journalières ont sensiblement augmenté. Nous avons suspendu le petit-déjeuner le matin afin de répondre à ces exigences humanitaires et nous ne mangeons qu’une seule fois par jour maintenant », a-t-il témoigné.

Le chef de quartier Ngola2, Max-Abel Dobéré, a déploré les conditions dans lesquelles ses administrés se trouvent. « Sur le terrain, nous avons constaté que les femmes enceintes, les enfants, et leurs parents passent la nuit à même le sol. Plusieurs personnes ont perdu leurs biens. Il faut vraiment agir car la situation est critique », a décrit le chef de quartier de Ngola2.

Jean-Emmanuel Gazangenza, maire de la ville de Bégoua, revient sur son SOS : « le 18 août dernier, nous avons lancé un appel au gouvernement, à la Croix-Rouge centrafricaine (CRCA), au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Ils sont informés de la situation des sinistrés, mais nos cris de détresse sont restés sans suite », avant d’appeler les autorités à la compassion.

Le manque de canalisation, la construction anarchique des maisons d’habitation par la population seraient à l’origine de la récente catastrophe.

RJDH

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