Gabon : la CEEAC et le CILSS entendent développer leur coopération dans divers domaines

Jeudi 27 Juillet 2017 - 14:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Au cours d’un entretien mercredi, le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale(CEEAC), Ahmad Allam-Mi et le secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel(CILSS), le docteur Djimé Adoum, ont évoqué la possibilité d’élargir leur coopération dans les domaines de l’agriculture, l’environnement, les changements climatiques, la dégradation des terres et bien d’autres.

« Nous sommes entièrement disposés à coopérer avec le CILSS dans tous les domaines, comme l’avaient souhaité nos chefs d’Etat et de gouvernement », a déclaré le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi.

Pour le docteur Adoum, chef de la délégation du CILSS, cette visite s’inscrit dans le cadre des échanges d’expériences en vue de défricher toutes les pistes de coopération entre les deux institutions. Il s’est félicité des acquis de la CEEAC en matière de coopération et entend faire bon usage de l’expérience de celle-ci.

Les experts des deux institutions travaillent à l’élaboration d’une feuille de route devant définir les sphères de coopération et le chronogramme de travail.

Le CILSS a été créé le 12 septembre 1973, à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70. Il regroupe aujourd’hui 13 Etats dont 8 côtiers (Bénin, Côte d'Ivoire, Gambie, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo) ; 4 pays enclavés ( Burkina Faso, Mali, Niger  Tchad) et un Etat insulaire,le Cap Vert.

Par ailleurs, le CILSS mène des activités, concourant à la réalisation de son mandat à travers cinq pôles de services, à savoir: l’appui à la définition et la mise en œuvre des politiques sectorielles; l’information; les formations de base et continues; la recherche et la capitalisation ; les projets pilotes multi-pays.

Créée en octobre 1983, la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) compte actuellement 11 États membres à savoir: l’Angola; le Burundi; le Cameroun; la Centrafrique; le Congo; le Gabon; la Guinée Equatoriale; la RD Congo; le Rwanda; Sao Tome & Principe et le Tchad.

Les missions de la CEEAC sont définies au chapitre II article 4 du Traité qui stipule : « Le but de la Communauté est de promouvoir et de renforcer une coopération harmonieuse et un développement équilibré et auto-entretenu dans les domaines de l’activité économique et sociale, en particulier dans les domaines de l’industrie, des transports et communication, de l’énergie, de l’agriculture, des ressources naturelles, du commerce, des douanes, des questions monétaires et financières, des ressources humaines, du tourisme, de l’enseignement, du perfectionnement, de la culture, de la science et de la technologie et du mouvement des personnes en vue de réaliser l’autonomie collective, d’élever le niveau de vie des populations, d’accroître et de maintenir la stabilité économique, de renforcer les étroites relations pacifiques entre les Etats membres, et de contribuer au progrès et au développement du continent africain ».

Et c’est justement, conformément aux missions qui lui sont assignées que la CEEAC entend élargir son assiette de coopération avec les institutions régionales sœurs, au nombre desquelles, le CILSS.

Yvette Reine Nzaba

Notification: 

Non