Néonatalogie : des sages-femmes formées sur les premiers soins du nouveau-né

Mercredi 26 Juillet 2017 - 17:45

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Quelques dizaines de sages-femmes et infirmiers-accoucheurs des circonscriptions sanitaires de la partie nord de Brazzaville renforcent leurs capacités depuis le mardi 25 juillet. Grâce à des spécialistes américains, ils apprennent à aider les bébés à respirer et à sauver des prématurés dès la première minute de naissance.  

Une équipe d’infirmiers-accoucheurs américains membres de l’ONG « Aider les enfants à respirer » de l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours séjournent depuis quelque temps à Brazzaville.  Leur mission au Congo consiste à former leurs pairs congolais sur les méthodes qualifiées de réanimation des nouveau-nés.

Le lancement de cette activité humanitaire a eu lieu le 25 juillet dernier à la clinique municipale Leyono, à Ouenzé dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, en présence du conseiller à la santé, Jean Vivien Mombouli, et de la sénatrice Fouty-Soungou.

Pour l’ambassadrice de la campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique, Fouty-Soungou, cette initiative de l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours est capitale et permet de sauver de nombreux bébés.

« Lorsqu’on m’a parlé de cette formation, j’ai été aussitôt interpellée, car c'est une occasion de montrer aux sages-femmes, infirmiers accoucheurs et toute l’équipe de la maternité comment sauver les enfants », a-t- elle confié. Nombreux enfants qui naissent en difficulté (des bébés un peu flasques, bleus ou qui ne pleurent pas ni ne s’agitent) dans nos hôpitaux peuvent survivre, mais faute d’expérience ils sont souvent exposés à la mort.

Thérapeute respiratoire, Megan Dennis, travaille dans une maternité aux Etats-Unis. Ayant travaillé auprès des nouveau-nés qui ont besoin des soins intensifs, des bébés malades et prématurés, elle est ravie de partager son expérience avec les infirmiers-accoucheurs congolais.

Le travail des sages-femmes et aide-accoucheurs est vital et nécessite un certain professionnalisme. Si certains actes sont accomplis sur des bébés, il ne peut y avoir de décès. Par exemple, quand le bébé né prématuré commence à pleurer, c’est une indication qu’il est en bonne santé.

Le silence de l’enfant signifie, par ailleurs, que sa voie aérienne est bloquée. Cela réduit son battement cardiaque et le pronostic vital. Ces professionnels de santé sont alors appelés à apporter des soins au bébé dès la première minute de sa vie.

La formation des accoucheurs des circonscriptions sanitaires de la partie nord de Brazzaville s'achève ce jeudi, elle se poursuit pour les Centres de santé de la partie sud de la ville capitale.  

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Un exercice de simulation d'accouchement

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